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Xmal Deutschland › Early singles (1981-82)
- 2024 • Sacred Bones records SBR3050CD • 1 CD digipack
cd • 8 titres
- 1Schwarze Welt
- 2Die Wolken
- 3Großstadtindianer
- 4Kälbermarsch
- 5Incubus Succubus
- 6Zu alt zu jung
- 7Blut ist Liebe
- 8Allein (live)
informations
Hafenklang Studio, Hambourg, Allemagne, 1981-82. Titre 7 enregistré au Nosferatu Festival, Danemark, 1982.
line up
Anja Huwe (chant), Manuela Rickers (guitare), Rita Simon (basse), Caro May (batterie), Fiona Sangster (synthé), Wolfgang Ellerbrock (basse)
chronique
En 1983, un groupe allemand sort son premier album. Rien de très exceptionnel là-dedans, à ceci près qu’il le fait sur un label britannique qui assurera sa légende en signant au début des 80’s plusieurs formations majeures du monde de la new wave et du goth rock, 4 AD. Pas à s’y tromper, leur pays, ils l’ont inclus dans leur nom et chantent dans leur langue natale. Je ne sais pas pour vous mais en basculant dans l’univers gothique en 1986, ils furent la première formation du Pays de Goethe qu’il me fût donné d’entendre. Passons, XMal Deutschland puisque c’est d'elles et de leurs crinières dont il s’agit, combo 100% Frauen encore, ne sont pourtant pas complètement des débutantes puisqu’au cours des deux années précédentes, elles ont déjà produit deux singles qu’il nous est aujourd’hui possible de (re)découvrir grâce au label américain Sacred Bones qui signe également le retour de la chanteuse mais ceci est une autre histoire. En quelques secondes de ‘Schwarze Welt’, on se rappelle ou comprend instantanément pourquoi on adore ce groupe: batterie tribale, le chant guerrier de Anja Huwe, véritable Siouxsie teutonne, des guitares coupantes comme des rasoirs, un synthé aux thèmes simples mais essentiels… De fait, plusieurs chansons expriment déjà largement le potentiel du groupe: ‘Schwarze Welt’, ‘Grosstadtindianer’, ‘Incubus Sucubus’ avec une production sèche, ultra dépouillée, quasi métallique. Plus ‘surprenantes’ sont les pièces plus minimales telles que ‘Die Wolken’ ou ‘Kalbermensch’ plus ouvertement cold wave et évoquant volontiers les compatriotes de Malaria! Si ces singles permettent de mesurer la progression rapide des Allemandes, ils prouvent dans le même temps à quel point, elles maîtrisent déjà un son particulier qui n’aura de cesse de s’arrondir pour mieux s’obscurcir et frapper plus fort. Le premier jet de ‘Incubus sucubus’ en est un bel exemple, tout est déjà en place mais la frappe sèche, le jeu saccadé de la basse, la pose glaciale de la voix l’empêchent encore d’atteindre l’essence tubesque que sa version définitive un an plus tard dégagera même si son atmosphère hantée exprime l’orientation clairement gothique de ses génitrices par rapport aux Schwestern de Malaria!. Que de l’inédit donc et foutrement jouissif même si pas au top du potentiel, avec une version live de ‘Allein’ de belle qualité en bonus. Merci les nonos !
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- bangster › Envoyez un message privé àbangster
C'est davantage une Elizabeth Fraser teutonne - époque "Garlands" mais ça ne m'intéresse pas
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Ah oui, je comprends mieux ^^
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Mea Maxima Culpa Shelleyan :) Mon impression s'applique plus aux sonorités développées en général que sur la voix. J'aurais dû inclure les acolytes de la Londonienne.
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Certes mais personnellement, je trouve impossible de confondre les deux timbres. Il m'est arrivé par contre de me louper avec certains des touts premiers Malaria! joués live ^^
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- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Même si les tonalités sont encore plus rêches, il demeure difficile à l'écoute de ces titres de ne pas penser à la Sioux.
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