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Dazzle And Delight › Exhibition
- 1993 • Autoproduction 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1Interlude
- 2My face into the sun
- 3Spirit dancer
- 4Soul brother
- 5I wanna be your lover
- 6My old uncle (black book version)
- 7L'homme à l'accordéon
- 8Exhibition
- 9Fire walk with me
- 10Intersideral
extraits vidéo
informations
Les 100 premiers pressages possèdent un livret de poésie écrit par le chanteur.
line up
Lord Blastard (chant, percussions métalliques, clavier), Sir F. (guitare, guitare 12 cordes, choeurs, trompette, sampling), Lorent Schroydehr (basse, choeurs, effets, flûte, clochettes), Synthéchrist (claviers, sampling, choeurs féminins, percussions), Dreamy Drummer (batterie, percussions)
chronique
Nice, 1989, Dazzle and Delight se forme, jusqu’à là rien de très notable. Sauf que ce groupe va subir moult mutations dont la première aura lieu un an plus tard lorsque deux membres s’en iront fonder leur propre projet du nom de… Corpus Delicti. Nouveau personnel dont une jeune femme de retour d’Allemagne où elle a enregistré pour un combo baptisé… Garden of Delight. C’est en 1993 que Dazzle and Delight finit par sortir son unique album. Les influences batcave du départ se sont diluées mais non un certain goût pour la spiritualité, ce qui débouche sur un disque surprenant et atypique mêlant post punk, psychédélisme, restes gothiques et un zeste d’expérimentation. Si ‘My face in the sun’ évoque les influences les plus obscures avec une décadence toute batcave, ‘Spirit dancer’ va surprendre avec un départ en rythmique funk froide, des claviers (un peu datés et mal venus), lesquels sont finalement intégrés au sein de guitare plus sombres mais l’originalité du jeu rythmique va perdurer. Sans parler de rock progressif, il est évident que les Français recherchent des structures variées et peu évidentes tranchant avec la grammaire punk plus commune au style: cassures, changement de tempo, moments de tension, lâcher, etc. La suite confirme. Pas question de singer qui que ce soit, la formation s’ingénie à créer ses propres structures, à tel point qu’on songe parfois à Norma Loy ou Clair Obscur pour la démarche. Avec ‘L’homme à l’accordéon’, c’est carrément une ambiance de valse musette qui est proposée alors que ‘Exhibition’ mâche allègrement de lointaines influences des premiers Pink Floyd mixées avec une rythmique plus funky avant de laisser le tout exploser dans le chaudron version post-Bauhaus. Et tandis que ‘Intersidéral’ écoule ses 9 minutes dans un maelström grinçant et torturé parfumé aux effluves les plus noires du psychédélisme et des restes de passion pour Bauhaus, on se dit que ces Français ne manquaient certes pas d’audace. Petit souci, ce patchwork aussi spécial et maîtrisé soit-il fait un peu flèche de tout bois même si des éléments tels que le chant, la guitare, assurent la cohésion. Il manque également un zeste de punch à une production trop claire qui aurait contribué à rendre une meilleure justice aux intentions de Dazzle and Delight. Pas le disque le plus aisé à apprivoiser mais qui ne manque clairement pas de séduction quand on se familiarise avec ses codes et après tout, son titre prévenait assez clairement.
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