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The Angina Pectoris › Insomnia
- 1995 • Rebel records SPV 084-45802 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Dust and naked skin
- 2The exit
- 3Four times to die
- 4Insomnia
- 5A journey into the hades
- 6Deep black water
- 7At the path of sorrow
- 8Respire, persperation and relieve
extraits vidéo
informations
Nyctalopia Productions, Allemagne.
line up
Joelen Minig (chant, clavier, guitare 12-cordes), Shay F. Astray (basse, chant), Anthony Abzu (guitare), Cliff Hill (batterie, percussions)
Musiciens additionnels : Solveig Maria Siegel (violon)
chronique
‘Difficulté à s'endormir ou à dormir suffisamment.’, j’en sais quelque chose… C’est Andrew Eldritch qui chantait: 'I don't sleep so I don't dream, so I don't wake up frightened’, le sommeil, le frère de la mort…, ‘Insomnia’, dernier album pour Angine Pectoris avant un hiatus de presque 20 ans, qu’ont-ils à en dire ? Voilà un disque qui démarre directement dans le lard et plutôt pas mal, riffs acérés, rythmiques soignées, ah non, j’ai rien dit, la transition brusque avec le refrain est maladroite. Bon sang, que se passe-t-il pour que tout chez ce groupe sonne laborieux ? La batterie amène un plus, c’est sombre, musclé, les mélodies pas forcément dégueulasses mais comment dire ? Ca manque de fluidité, de punch (un bon remastering aiderait), les effets vocaux sont foirés, on peine à s’immerger dans cette première chanson. Heureusement la seconde, aidée par un thème de clavier en second-plan, fonctionne mieux: goth rock post-Fields of the Nephilim classique mais au moins, il y a un truc, l’ensemble sonne plus cohérent, les riffs affutés, la mélodie, marchent correctement. Idem pour les deux pièces suivantes, comme quoi, il ne faut pas désespérer. Si la production est un peu faiblarde, Angina Pectoris signent cette fois une brochette de morceaux efficaces et agréables… Mais ?!? Quid ? Alors qu’on se laissait enfin prendre, voilà que déboule ‘A Journey into the hades’ interprété en acoustique par la bassiste (et copine du chanteur). Outre le fait que ces sonorités claires cassent d’un coup l’atmosphère obscure du début du disque, madame n’est hélas pas la chanteuse du siècle et son timbre agaçant, dépourvu d’émotion rend le titre pénible. Bah, ça fera une pause café avant la reprise des hostilités… Que nenni ! Nous revoilà partis pour un morceau certes plus glauque mais sans batterie lui aussi, de presque huit minutes qui plus est. C’est pas que Joelen Mingi soit un mauvais vocaliste mais son chant ne dégage pas spécialement d’émotion, sonne forcé donc la sauce ne prend pas. C’est sympa d’ajouter du violon mais quand il sonne synthéique… Et c’est pas fini, encore un a capella (mal enchaîné), court, mais voilà tout de même un quart d’heure qu’on s’ennuie ferme tandis que le batteur est parti aux toilettes; quelle idée d’enchaîner autant de pièces molles, faut prendre des cours d’agencement ! Heureusement le final, c’est du goth rock pur jus, pas mauvais mais clairement pas intéressant au point de relancer pleinement la machine grippée. Il y a vraiment un truc dans le mixage qui me dérange, une impression d’incomplet que je peine à décrire. Une fois encore, les Allemands pas forcément dépourvus d’idées se plantent à cause d’un paquet de maladresses quant à la gestion de leur disque. Quand on pratique un style avec autant de concurrence, ça pardonne peu, presque un remède à l'insomnie justement... 2,5/6
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