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Then Comes Silence › Hunger

cd • 11 titres

  • 1Tickets to funerals
  • 2Rise to the bait
  • 3Cold from the inside
  • 4Worm
  • 5Chain
  • 6Weird gets strange
  • 7Days and years
  • 8Blood runs cold
  • 9Pretty creatures
  • 10Close shot
  • 11Unknowingly blessed

informations

Kapsylen Studio, Stockholm, Suède.

line up

Alex (chant, basse, synthé), Hugo Zombi (guitare), Jonas (batterie), Mattias (guitare)

Musiciens additionnels : William Faith, Gözde Duzer, Karolina Engdahl, Mikkel Borbjerg Jakobsen (choeurs), Jörgen Wall (percussions), Nikklas Rundquist (violon)

chronique

Là, rien à dire, ça marche pour Then Comes Silence, le combo tient sa formule, tourne beaucoup et incarne désormais l’archétype de la formation underground aujourd’hui capable d’occuper l’étage supérieur sans sourciller. A l’écoute de ce sixième opus, je songe volontiers au Killing Joke de ‘Night time’ mais avec un chant plus doux entre Bono et Jim Kerr, ce qui colle merveilleusement car la mélodie demeure l’atout majeur des Suédois. Difficile de ne pas établir un parallèle avec d’autres Scandinaves, Grave Pleasures. Les deux groupes ont en commun ce sens aiguisé des lignes qui tuent, cette propension à flirter dans une zone entre noirceur gothique et groove post punk. J’ignore si ‘Machine’ nous avait chauffés eux et moi mais il me semble que nos amis polissent, améliorent encore les détails qu’on y trouvait et que mes oreilles s'en délectent quasi naturellement. Les lignes de guitare sont irrésistibles (pour moi, la présence de Hugo Zombi est un atout), dans la froideur comme dans la tension, le chant module merveilleusement ses intonations dans un jeu de sensualité trouble dans un décor clair obscur, la rythmique impeccable maintient une note héroïque qui fait cruellement défaut à notre époque (sauf dans le deathrock) forcément nostalgique (les excellents ‘Worm’ et ‘Days and years’) telle qu’on la trouvait chez U2, Killing Joke, The Cult et consorts, quitte à la rompre parfois ('Close shot'). Outre la qualité d’écriture, les arrangements sont aux petits oignons, avec des variations fort bien senties entre et à l’intérieur des chansons, empêchant toute impression de linéarité. En un mot comme un cent, le groupe pond du tube subtil, le truc que tu peux écouter juste pour bouger mais que, si le coeur t’en dit, tu peux également disséquer musicalement avec un plaisir comparable. Curieusement peut-être pour le citoyen lambda, ce n’est pas le type de disque le plus aisé et le plus agréable à chroniquer car au final, à part lui trouver des paquets de qualités, écrire que c’est vraiment très bien et qu’il faut l’écouter, difficile de rajouter des éléments pertinents. Bon signe, ça, un disque, qu’on écoute plutôt qu’en parler… Pour étoffer un minimum, je dirai simplement que tout ça est le fruit d’un travail sérieux, Then Comes Silence n’ont cessé de progresser, de mieux se définir, de préciser leur style, sans pour autant se singer et ils sont aujourd’hui à leur plein potentiel après douze ans de carrière. Vous l’aurez saisi, ‘Hunger’ est un très bon disque à se procurer d’urgence.

Très bon
      
Publiée le vendredi 12 avril 2024

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    je viens de le recevoir, il va sûrement se découvrir sur le chemin du boulot lundi ^^

    Note donnée au disque :       
    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Et le dernier des Suédois, 'Trickery' qui vient juste de sortir est lui aussi de très belle facture.