Vous êtes ici › Les groupes / artistes › I › In The Nursery › Cause + effect
In The Nursery › Cause + effect
- 2002 • ITN Corporation corp 025 • 1 CD
cd • 13 titres
- 1A Rebours (Against nature)
- 2Angelorum (Fifth angel)
- 3Love will tear us apart (again)
- 4Belle Epoque (Interpretation)
- 5Corruption (Sister & brother)
- 6Miracle Road (Do you remember?)
- 7Hymn Noir (Robotwerk)
- 8And your eyes (and your soul)
- 9To the faithful (In remembrance)
- 10El Secreto (It)
- 11L'Esprit (Angeldustrial)
- 12Chronicle (retold)
- 13Caprice (levity)
informations
line up
Klive Humberstone (voix, musique), Nigel Humberstone (voix, musique), Dolores Marguerite C. (chant)
Musiciens additionnels : David Elektrik (batterie), Jill Crowther (haubois), Monica Richards (chant), William Faith (remix), Justin Jones (guitare, remix), Harald Löwy (remix), Daniel Myer (remix), Martin Bowes (remix), Simon Stansfield (remix), Tom Shear (remix), Sandrine Gouriou (chant), Steven Young (remix), Mike Brown (remix), Ivan Iusco (remix), Steve Bennett (remix), A_Robot (remix), Alejandro Prieto (production, arrangements, voix)
chronique
Tout cela n’est-il que velléité mercantile ou y a-t-il des groupes sincèrement intéressés à écouter des potes ou des moins potes remixer leurs titres ? Quand on voit les massacres parfois… Circonspection de rigueur donc à la découverte d’un album de remixes, surtout concernant In the Nursery. Deux choix s’offrent à l’humble apprenti-pèlerin, celui de la positivité: fantastique, voilà une belle occasion de faire découvrir à une génération plutôt dancefloor l’univers d’inspiration néoclassique d’un groupe particulier dans sa démarche; l’autre, bougon: on salit une musique pure à la base pour l’abaisser au niveau des béotiens. Bien sûr, exception faite d’Assemblage 23, la liste des artistes incite à l’optimisme: And also the Trees, Faith and the Muse, Attrition, Haujobb, Chandeen, même Flesh Field avec un soupçon de bonne volonté… Il y a même une reprise de Joy Division montée par les deux frères. Trêve de suspense, le pari est moyennement réussi. Je me suis surpris à apprécier l’idée que ‘A rebours’ pouvait constituer un beau tube dancefloor de par les beats pas finauds de Flesh Field mais collant finalement bien aux structures de base. ‘Corruption’ revisité par Justin Jones est tout simplement une petite perle d’ambiant orchestral avec passages délicats à la guitare et moments plus typiques de ITN; la version rock éthéré légèrement éthno de ‘Angelorum’ avec le chant de Monica Richards est magnifique aussi. On s’engouffre avec confiance dans l’expérience d’autant que la vision du ‘Love will tear us part’ n’est pas inintéressante en mêlant une rythmique lente, quelques nappes néoclassiques, un chant crédible et beau. Un exercice de style mais plutôt bien noté. ‘Belle époque’ vu par Chandeen, c’est bien aussi, de la wave éthérée sympathique mais nettement moins captivante que l’expérimentation trip hop de Steve Bennett, petite perle d’épure emplie d’espace mettant mine de rien très en valeur la voix et la mélodie par un choix des sons méticuleux et un dosage sobre. A ce stade, c’est de l’interprétation plus que du mixage. ‘Hymn noir’, j’ai nettement plus de mal. J’ai entendu bien pire mais je ne suis pas autrement convaincu par cette tech noire tranquille un peu trop club à mon goût. ‘And your eyes’ interprété comme une version minimale Cure/New Order pour la musique, plus grandiloquent quant au chant, je ne sais pas trop qu’en penser. Pas terrible mais pas moisi. Le boulot un peu breakbeat par Martin Bowes transfigure le morceau d’origine, rien à dire, c’est maîtrisé mais ça ne me parle pas plus que cela. C’est pourtant nettement mieux que ‘El secreto’ trop ‘Café del mar’ pour être honnête. J’avoue que le sourire de départ se crispe, même avec Haujobb qui fait tellement du Haujobb que la piste pourrait être de leur plume et du coup je ne vois pas spécialement l’intérêt de la démarche ici. ‘Chronicle’ me parle plus, on s’approche des terres de Laibach et ce n’est pas pour me déplaire. En guise de conclusion, ‘Caprice’ relooké break beat soft avec la voix de Sandrine Gouriou me recolle direct ma face de grumpy cat, non que Seize fassent mal leur travail mais ça ne me parle absolument pas question genre. Bilan final ? Mitigé. La première moitié n’est pas mal du tout, les invités s’approprient sans phagocyter l’oeuvre originelle, apportent des éléments intéressants et pertinents. Sur la seconde en revanche, les remixeurs transforment tellement le matériau originel qu’il devient presque le leur. On s’interroge (moi du moins) sur la portée de faire sonner une composition de In the Nursery, groupe OVNI par définition, comme n’importe quel titre breakbeat produit au kilomètre pour les clubs ou de l’édulcorer au point de lui ouvrir les portes des compilations Hôtel Costes…
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Cause + effect" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Cause + effect".
notes
Note moyenne 3 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Cause + effect".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Cause + effect".
- Richard › Envoyez un message privé àRichard
Pas nécessairement adepte des reprises mais celle de Joy Division est une bien belle relecture.