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Borghesia › Resistance
- 1990 • Play it again sam BIAS 147 CD • 1 CD
cd • 12 titres
- 1Theme One (Resistance Mix)
- 2message
- 3If
- 4Conflict
- 5October
- 6Rumours
- 7Young prisoners
- 8Discipline
- 9The little man = Mali Covek
- 10PIAS
- 11Police hour (Curfew)
- 12More resistance
extraits vidéo
informations
chronique
1989, l’année où le Bloc de l’Est achève de s’effondrer… Borghesia n’avaient pas attendu pour contester mais là, plus de raison d’hésiter le poing est brandi, le slogan est lancé: ‘Resistance’ ! A quoi ? A l’oppression quel que soit son bord, une vraie démarche plus qu’une pose mais qui n’intéresse pas forcément le public de l’Ouest qui voit en les Yougoslaves un combo dont les rythmiques martiales et dansantes, l’imagerie transgressive, collent bien à l’EBM de l’époque. Effectivement, c’est l’un de leur opus les plus orientés dans cette direction mais le son Borghesia est beaucoup plus sombre, torturé que chez Front 242 par exemple, le background indus n’est jamais bien loin et le fond compte autant que la forme comme en témoignent les titres. Il y a bien sûr l’intro moqueuse qui diffuse l’hymne soviétique de manière presque joviale mais la suite est moins jojo. Les métaphores politiques abondent sous forme de loops, si certaines pièces sont taillées dancelfoor (le hit ‘Message’, l’excellent ‘Young prisoners’, ‘The Little man’), les tempi ne sont pas toujours si rapides, les percussions sont lourdes, de même que certains accords de guitare bien plombés; pour autant, les Yougoslaves ne perdent jamais un vrai sens de la mélodie rendant les compositions réellement irrésistibles et leur donnant surtout du corps bien au delà de simples chansons à danser (‘Rumours’, ‘Police hour’ carrément indus). L’apport de sonorités parfois plus claires tant au niveau des percussions que des instruments permet aussi de renforcer la colère sourde présente dans le chant et d’accentuer un certain contraste entre l’espoir de la contestation et ses séquelles. Car c’est bien de cela dont il est question… Un régime a chu mais qu’en sera-t-il de l’avenir, le groupe demeure vigilant… ‘No more censorship’ clame la boucle utilisée sur le final au titre précis, une pièce moins lourde, plus dépouillée, sans chant, uniquement des samples, comme si ce futur-là restait à écrire… Clairement sous-estimé.
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- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
C'est le symbole, salut, logo qu'on retrouve depuis les années 1920-30 à gauche, et qui a été décliné depuis pour tout un tas de chapelles. Otpor n'a fait que reprendre un symbole qui existait déjà, comme Borghesia à leur manière, et plein d'autres.
- Warsaw › Envoyez un message privé àWarsaw
Sans doute une référence identique à un symbole du régime titiste et à la lutte des partisans.
Message édité le 06-03-2024 à 14:44 par warsaw
- No background › Envoyez un message privé àNo background
Y aurait-il un rapport entre cette pochette des slovènes et le logo d'Otpor ? Ce mouvement serbe fondé en 1998, financé par la National Endowment for Democracy (CIA) et artisan de la chute de Slobodan Milosevic en Serbie ? OK ce n'est pas les logos qui manquent avec un poing, mais j'ai tout de suite pensé à ça en voyant cette pochette et ce drapeau.