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The Long Losts › At this late hour
- 2021 • Bishop's grave records 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1Intro
- 2Back in the dark with you
- 3Hours children sleep
- 4And I'll play the part of the ghost
- 5At this late hour
- 6In the shadow of wild flowers
- 7Red ropes
- 8Coffinheart
- 9Buffalora
- 10The end that calls us home
extraits vidéo
informations
line up
Anka (chant), Patrick (guitare, clavier, chant)
chronique
J’attendais ce troisième opus avec une certaine impatience… Solidarité parentale entre obscurs d’abord mais je me demandais justement si la maternité/paternité avait modifié quelque chose dans l’approche musicale des Long Losts (un couple à la vie)… Ouf, pas vraiment, le groupe joue toujours son style confectionné de deathrock et de culture horror movies des 50s/60’s qu’il parsème toujours de petites touches personnelles. Dans le présent cas, elles s’incarnent sous la forme du magnifique ‘In the shadow of the wild flowers’, bouleversant comme un titre cabaret interprété par une Rita Hayworth gothique (Anka, en l’occurrence, une excellente chanteuse, je ne sais pas si je l’ai assez écrit), dans les riffs limite hard rock de ‘Red ropes’ ou le beau ‘Coffin heart’ interprété à deux avec un petit orgue malicieux et une guitare semi-acoustique (précisons que le titre évoque le logo du groupe et de l’amour entre ses deux fondateurs, un coeur constitué de deux petits cercueils). Si la touche punky est très légèrement moins présente, ‘At this late hour’ regorge d’énergie, deathrock principalement mais ‘Buffalora’ n’hésite pas à s’inspirer du psychobilly pour sa rythmique, par exemple. Comme à son habitude, le groupe soigne beaucoup ses atmosphères, ses arrangements et la production, il franchit un degré supérieur dans la subtilité, moins rugueux que 45 Grave, plus noir et inquiétant que Morticia; on l’impression de revenir dans un univers familier mais dont les contours se sont redessinés, pas question de céder à la facilité et la redite. Du coup, ce troisième album regorge d’excellentes chansons et frise le chef-d’oeuvre (le hanté ‘The end that calls us home’, ‘In the shadow of wild flowers’, ‘Back in the dark with you’, ‘And I’ll play the part of the ghost’, chaque pièce en fait…). Comment résumer tout ça ? Une obscurité non feinte, non théâtrale, et pourtant sécurisante, non offensive. J’espère que les enfants seront fiers des parents, avec des disques de cette trempe, il y a de quoi.
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