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The Long Losts › To night...
- 2017 • Bishop's grave records 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1Big dark room
- 2Shiny objects
- 3Fritz throw the switch
- 4To____
- 5Baby fangs
- 6Your grave eyes
- 7Skeleton thief
- 8Tonght
- 9Bishop's grave
- 10One night at a time
extraits vidéo
informations
La pièce 11 n'est pas listée (pour des questions de droit probablement) dans la track-list.
line up
Anka (chant), Patrick (guitare, clavier, choeurs), Brett Calder (basse), Brian Shonen (batterie)
chronique
Ecouter The Long Losts a quelque chose de la passion que l’on peut conserver intacte pour des séries ou des films de notre enfance, le genre de trucs qu’on n’était pas supposé(e)s regarder et qui nous ont marqué(e)s avec ce parfum d’interdit et de tabou qui demeure telle une madeleine de Proust. Bien entendu, une fois adulte, ça n’effraie plus vraiment mais le sentiment de frisson demeure pourtant. Avec leur second opus, le couple conserve ses racines mais appuie sur le champignon; ‘To night’ sonne plus sombre, plus punchy que son prédécesseur sans perdre complètement le côté mutin et délicieusement cruel que je mentionnais précédemment (l’orgue notamment) mais on songe davantage à une version soft de 45 Grave qu’aux Munsters à l’écoute. Je m’en réjouis personnellement car même si j’apprécie le rockabilly aux monstres, une note plus obscure ne peut que me ravir et elle permet au groupe de développer son son, ce d’autant qu’en matière de mélodies et d’arrangements catchy, Madame et Monsieur ne sont pas des manchots. Des exemples ? L’excellent ‘Baby fangs’ alternant valsounette au piano et deathrock appuyé sur le même tempo, un ‘Your grave eyes’ groovy as fuck, ‘Big dark room’ et ‘Shiny objects’ plus punky ou encore ‘Skeleon thief’ aux atmosphères langoureuses comme une séduction érotique entre un zombie et sa proie, sans oublier ‘Bishop’s grave’ aux guitares deathrock (je songe presque à Untoten à leur meilleure période)… Toutes les qualités du premier album encore améliorées, avec une bonne pincée de poudre d’hellébore pour un surcroit d’énergie. The Long Losts usent d’influences connues mais les assemblent à leur manière, échappant de ce fait à des carcans trop étriqués. Preuve ultime, la reprise finale, ‘Never land’ des Sisters of Mercy, pas forcément le choix attendu d’un combo si ouvertement branché par le gothique au sens littéral et littéraire du terme et pourtant une vraie réussite. Très bon album méritant plus de retentissement.
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