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Billy Mahonie › What becomes before

cd • 14 titres

  • 1Fishing With a Man for a Shark6:35
  • 2Nacho Steals from Work2:30
  • 3Dusseldorf7:32
  • 4Hey Mr.Jukes0:57
  • 5Keeper's Drive8:42
  • 6Simple Solutions Seldom Are7:46
  • 7False Calm2:20
  • 8Lothe4:51
  • 9The Day Without End7:27
  • 10I, Heston1:53
  • 11Paysted Way2:59
  • 12A Warning to the Curious1:57
  • 13Terylene3:10
  • 14Bres Lore9:24

informations

Moat Studios, Chicago, USA, mai 2000 - janvier 2001

line up

Hywell Dinsdale (basse), Kevin Penney (basse), Howard Monk (batterie), Gavin Baker (guitare)

chronique

  • alternatif > instrumental

"Fishing with a Man for a Shark" et "Nacho Steals from Work" installent le décor ; Billy Mahonie est un groupe de plus dans cette série exubérante et pléthorique - pour qui ose s'y aventurer - des formations alternatives instrumentales qui sortent ou qui s'inspirent de la scène de Chicago. Guitares acérées aux motifs lanscinants et obsédants qui n'ont pas peur non plus de montrer les crocs, rythmique adéquate sans fioritures portant à l'excès, trompette...Tout cela ressemble, de près comme de loin, à du June of 44 (grand groupe s'il en fût). Pourtant, quand survient le troisième titre de l'album, "Dusseldorf", le trait devient plus précis : viennent alors les structures volontairement hachées, aux temps de préférences impairs, sols propices à l'installation de toute atmosphère tendue et crispante digne de ce nom. Billy Mahonie se défend plutôt bien dans le genre, mais la roue tourne, et le temps, implaccable, révèle qu'il ne sera pas pour autant la formation qui permettra d'apporter du sang neuf à cette mouvance qui se mord la queue à force de redondances et où tout semble avoir déjà été fait. Faut dire aussi que c'est particulièrement difficile quand le ressort principal de cette musique est axé sur le principe des répétitions. De fait, "What Comes Before" est un album de plus à rajouter à la longue liste des prétendants, mais ne sera certainement pas celui du renouveau. Les Slint, Don Caballero et June of 44, pour ne citer qu'eux, sont passés par là avant et avec beaucoup plus d'à propos. L'album a toutefois ses moments ("Simple Solutions Seldom Are" ou le faussement apaisant "The Day Without End"), ce qui ne l'empêche pas non plus d'être aussi parfois quelque peu ennuyeux ("Keeper's Drive"), voire hors propos avec sa ribambelle de petits titres courts enchassés et sans réelles dimensions ni intérêt. L'esthétique et l'ambiance générale qui s'en dégage n'est pas loin de ce que l'on a pu entendre sur les albums de Larval, sans toutefois, et c'est le plus regrettable, s'abandonner aux extrapolations générées par le groupe de Bill Brovold. Le groupe a cependant la grande intelligence, alors qu'on avait tendance à s'assoupir quelque peu, de conclure cette session sur des titres suffisamment accrocheurs que pour stimuler une nouvelle écoute sans plus attendre.

note       Publiée le jeudi 3 octobre 2002

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