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Fear Cult › Your darkest romance
- 1996 • Autoproduction SANC001 • 1 CD
cd • 12 titres
- 1Your darkest romance
- 2Medusa
- 3Dressed for death
- 4Wrapped in passion
- 5Night life (while you were sleeping)
- 6My beloved immortality
- 7Eyes of immortality
- 8Suicide
- 9Route 69
- 10Nightmare never ending
- 11Love R.I.P.
- 12Medusa (the Gorgon mix)
informations
line up
Matt Riser (chant), Cindy Wilkins (claviers, programmation)
chronique
J’ai des potes qui, comme moi, aiment bien Fear Cult, d’autres pas du tout. C’est un peu comme sur la toile, il y a des gens qui apprécient (personne n’adore, on est d’accord là-dessus), d’autres qui détestent franchement. Aujourd’hui encore, ce fort peu prolifique projet bénéficie d’un drôle de statut culte (no pun intended) mitigé. En vilain curieux, j’ai toujours voulu posséder le premier opus pour tenter de mieux cerner les contours d’un groupe qui a finalement tout d’un one shot… ‘Your darkest romance’ confirme. C’est là le jet d’un débutant pas spécialement doué mais pas dépourvu de bonnes intentions. Une première erreur trop commune dans ce genre de situation où on bosse en solitaire, c’est de penser que la boîte toute seule suffit à assurer le punch d’un morceau. Non. On n’économise pas une basse, fut-elle électronique, ou du moins des sonorités formant une véritable rythmique. Ou alors il faut une voix spécialement dynamique, ce qui est loin d’être le cas ici. Je sais d’expérience que le 120 BPM est pratique pour composer ses lignes de percussions mais quand tout l’album se traîne péniblement autour, il serait bon de rappeler qu’accélérer un brin de temps à autre ne conduit pas à la damnation éternelle. Bref, une boîte donc et pas une rythmique, mixée en avant, mal soutenue par un chant peu expressif et très monocorde, comme si le mec lisait ses paroles tout en enregistrant (il progressera heureusement par la suite), une orchestration reposant sur les claviers mais très (trop) dépouillée pour assurer l’ossature des compositions, non pas qu’il n’y ait pas de ligne efficace mais elles sont mal amenées; les arrangements, c’est aussi un boulot et trop de zicos l’oublient. Résultat, un disque franchement poussif, peu sexy, pas entièrement dénué d’une certaine atmosphère brumeuse mais franchement dépourvu de mélodies catchy ou d’accroche. Ca s’améliore bien un tantinet en cours de disque, avec une ou deux pièces sympa comme ‘Route 69’ mais bon, ce n’est pas comme si on avait déjà des centaines de projets passionnants à se mettre sous l’oreille dans le style, pas vrai ? J’essaie de ne pas être trop dur car je sais aussi ce que c’est d’être isolé dans ses goûts et de tenter de bricoler au mieux avec des moyens limités, et puis, chacun est libre de progresser, aucun codex ne force à produire un grand disque dès le départ. Voilà qui ne suffit pourtant pas, les excuses ont leurs limites; autant je suis prêt à débattre sur ‘Visionary complex’, autant pour ‘Your darkest romance’, le cas est clair malheureusement.
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