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Hawkwind › Electric tepee

cd • 14 titres • 74:27 min

  • 1L.S.D.08:17
  • 2Blue shift04:17
  • 3Death of war04:47
  • 4The secret agent08:11
  • 5Garden pests02:09
  • 6Space dust05:18
  • 7Snake dance03:54
  • 8Mask of morning08:49
  • 9Rites of netherworld00:36
  • 10Don't understand07:04
  • 11Sadness runs deep05:58
  • 12Right to decide04:25
  • 13Going to Hawaii07:35
  • 14Electric tepee03:07

informations

Enregistré aux Earth Studios début 1992

line up

Dave Brock (chant, guitares, claviers), Richard Chadwick (batterie), Alan Davey (basse, chant, claviers)

chronique

A l'image des années 80, le début des années 90 d'Hawkwind est marqué par l'instabilité de ses membres. Harvey Baindridge, pourtant fidèle au poste depuis 1978 est parti, suivi par Simon House et Bridget Wishart. Et au lieu de remplacer ces départs, Hawkwind devient en 1992 un power-trio de space rock ! Dave Brock continue avec Alan Davey à la basse et Richard Chadwick aux fûts. Autant dire que le résultat de cette nouvelle entité sera différent du dernier album studio en date, "Space bandits". Et dès l'entame de l'album, le bien nommé "L.S.D.", le ton est donné. Hawkwind évolue vers un style plus rugueux et agressif tout en gardant son ADN avec un soin particulier mis sur les nappes sonores et les différents bidouillages bruitistes afin de créer un bon gros mur de son des familles. "Electric tepee" est un album varié, mélangeant rock froid furieux, n'hésitant pas à lorgner vers le hard rock, avec parties plus atmosphériques voire même techno/ambient. Richard Chadwick frappe particulièrement fort sur son kit ici, comme jamais il ne l'avait fait auparavant, renforçant l'aspect power-trio de cette incarnation du groupe ! Du fait de la formation réduite, Dave Brock va utiliser de nombreux types de synthétiseurs et séquenceurs pour créer cet espace sonore ample et épais. Je rapprocherais presque ce disque de "Church of Hawkwind" tant je le trouve à part dans la discographie du groupe avec de nombreux morceaux instrumentaux renforçant encore l'aspect space rock de la musique des Anglais. Durant toute sa carrière, ils n'auront de cesse d'évoluer et de s'adapter aux nouvelles technologies et moyens disponibles mais le dénominateur commun reste le space rock avec ces claviers omniprésents permettant de créer leur propre univers. C'est vraiment là que le groupe est le plus impressionnant. Quelque soit le style joué, il y a toujours ces nappes de claviers et ce lien vers le space rock. Dave Brock réussit à se renouveler tout en gardant sa personnalité, malgré les nombreux changements de line-up que le groupe essuie d'années en années. On sent dans les parties instrumentales l'influence des Pink Floyd des années 70 mais toujours utilisée avec la patte du groupe. Petite curiosité dans l'album, le titre "Mask of morning" est une ré-interprétation du morceau "Mirror of illusion" de leur premier album, en version quasi-hard rock avec un rythme bien rapide, pour un résultat super convaincant ! Les morceaux rock sont les plus speed depuis la période Lemmy dans les années 70 et le résultat est vraiment bon et inspiré, et surtout, ces parties plus brutes et speed sont particulièrement intenses ("L.S.D.", "Mask of morning" ou "The secret agent" en tête !). "Sadness runs deep" possède, quant à elle, des ambiances orientales bien intégrées à l'ensemble et fait partie des moments forts de ce disque. En fait, le seul défaut de ce disque réside dans sa durée, près d'une heure et quart. Il possède quelques longueurs. Certaines parties ou morceaux instrumentaux auraient pu être légèrement raccourcis ("Don't understand" est interminable !!). Il y a aussi une baisse d'intensité sur la fin du disque que je trouve superflue avec un peu trop de sonorités technoïdes pour mes oreilles. J'aurais clairement préféré un disque un peu plus concis ne dépassant pas l'heure. Ceci dit, "Electric tepee" est un excellent album d'Hawkwind qui montre, plus que jamais que le groupe va de l'avant. L'inspiration est toujours présente et le résultat devrait ravir n'importe quel fan de space rock qui se respecte ! Un bon cru !

Bon
      
Publiée le dimanche 14 janvier 2024

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Il est vraiment très bon cet album, il marque un renouveau qui sera encore plus aboutit sur l'album suivant... après comme dans la plupart des albums de Hawkwind y'a des morceaux dispensables !

    Note donnée au disque :       
    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Il m'a fallu un peu de temps pour l'apprécier celui-là. La faute au premier titre, LSD, que je considère comme pas moins que l'un des meilleurs titres du groupe toute période confondue ! Du coup j'ai eu tendance à rejeter le reste de l'album qui ne me semblait pas au niveau.

    Passé ce rejet initial, Electric Tepee s'avère être un album plutôt réussi, meilleur que les 2 précédents même, avec d'autres belles pépites (Sadness Runs Deep, Right to Decide, et dans une moindre mesure The Secret Agent, Mask of Morning ou Going to Hawaii), mais qui est un peu plombé par deux défauts importants. D'abord sa longueur comme le dit Nicko. Même s'il y a peu de morceaux vraiment dispensable, il aurait été bon de se limiter à 45min. Mais c'est un problème récurrent des sorties à parti des années 90...

    L'autre problème que j'ai avec ce disque, c'est l'agencement des pistes entre elles. On alterne souvent entre un morceau bien hard rock avec une pièce purement ambiante, et à mon sens ça ne fonctionne pas du tout, chaque nouveau morceau cassant un peu la dynamique lancée par la piste précédente, les transitions sont souvent brutales, et ça nuit à l'ensemble.

    Je ne sais pas si le groupe à fait le même constat à l'époque, mais en tout cas l'album suivant corrigera cela en proposant deux "blocs" distincts, avec une transition mieux gérée, pour un résultat global plus satisfaisant, alors même que ce disque proposera moins de coups d'éclats que ce Electric Tepee.

    Note donnée au disque :