Vous êtes ici › Les groupes / artistes › D › Deep Purple › Nobody's perfect
Deep Purple › Nobody's perfect
cd 1 • 7 titres • 49:14 min
- 1Highway star06:10
- 2Strange kind of woman07:35
- 3Dead or alive07:05
- 4Perfect strangers06:25
- 5Hard lovin' woman05:05
- 6Bad attitude05:30
- 7Knocking at your back door11:24
cd 2 • 7 titres • 43:14 min
- 1Child in time10:36
- 2Lazy05:10
- 3Space truckin'06:02
- 4Black night06:08
- 5Woman from Tokyo03:59
- 6Smoke on the water07:44
- 7Hush03:35 [reprise de Billy Joe Royal (version studio)]
informations
Enregistré live durant la tournée 1987-1988. "Hush" a été enregistré en studio aux Hook End Manor Studios
line up
Ritchie Blackmore (guitare), Ian Gillan (chant), Roger Glover (basse, chant), Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie)
chronique
Forcément, c'était l'étape suivante obligatoire. Après deux albums studios marquant le retour de la légendaire formation Mk II, il fallait bien sortir un album live, qu'on peut considérer comme le troisième après "Made in Japan" et "Made in Europe" (je ne compte pas les albums live-compilation plus ou moins sortis avec l'accord du groupe pendant le hiatus de 8 ans, ni le tout premier "Concerto for group and orchestra", totalement à part...). Au programme, un bon mélange de vieilleries et de nouveautés. Il faut aussi savoir qu'en cette année 1988, on se trouve en pleine période charnière avec la démocratisation du format CD. On a donc droit à des versions différentes selon qu'on ait un CD simple, un double CD, une simple cassette ou un double vinyle avec plus ou moins de titres disponibles. Les rééditions comprennent la totale avec en plus d'excellentes versions de "Dead or alive", "Bad attitude" ou "Space truckin'". Mais peu importe réellement, ce qui prime ici, c'est que le groupe soit en forme. Ils tournent autour de la quarantaine (sauf Jon Lord qui flirte déjà avec le demi-siècle) et sont encore bien fringants. Certes, il y a toujours ce son des années 80 (qui peut être pénible par moment comme ce son de claviers horrible sur "Hard lovin' woman"), mais l'énergie purement live contrebalance avec cette production plus moderne. Ritchie Blackmore garde sa niaque, Ian Paice n'est pas en reste avec une frappe bien puissante et percutante. On n'est pas encore dans la phase hard rock pépère qui sera leur marque de fabrique à partir des années 90. Même si on n'a pas ici la folie des années 70, le disque est solide, en mode tournée des stades, mais en gardant la hargne et la fougue du hard rock qui caractérisait le groupe au début des années 70. Bien évidemment qu'il ne rivalise pas avec le "Made in Japan", ni même avec le "Made in Europe", mais il faut savoir que peu de groupes pouvaient rivaliser avec eux à ce moment-là, peut-être juste Led Zeppelin. Cependant, Deep Purple est encore un très bon groupe sur scène. Il suffit d'écouter la version particulièrement puissante de "Child in time" pour s'en convaincre. Ian Gillan assure sans aucune difficulté toutes les montées, les cris et les parties plus douces de ce chef d’œuvre. Si on doit comparer les nouveaux et anciens morceaux, il est indéniable que "Perfect strangers" se détache du lot des morceaux 80's mais un "Dead or alive", sur les rééditions, est une agréable surprise particulièrement énergique et fougueuse. L'enchaînement entre "Knocking at your back door" et "Child in time", sur plus de dix minutes chacun, représente en fait une sorte de passage entre l'ancien Deep Purple et le nouveau avec une différence d'ambiance complète entre les deux. "Knocking at your back door", d'un côté, montre un groupe bien calé avec des riffs inspirés et faciles d'accès et un refrain entêtant, et de l'autre "Child in time" qui reste toujours, même enregistré en 1987, un morceau fabuleux qui fait dresser les poils avec son atmosphère majestueuse. Dans le même ordre d'idée, le groupe a décidé pour fêter les 20 ans de leur création de réenregistrer leur tout premier hit (qu'ils continuent à jouer régulièrement encore 35 ans plus tard...) issu de leur tout premier album, à savoir la reprise de "Hush" de Billy Joe Royal, dans une nouvelle version studio. On y perd en psychédélisme mais le résultat n'est pas si mauvais que cela. Contre toute attente, Deep Purple finit cette décennie des années 80 de manière honorable, ce n'est qu'après que les choses vont vraiment se gâter avec le limogeage d'Ian Gillan et l'arrivée de l'ancien comparse de Ritchie Blackmore au sein de Rainbow, Joe Lynn Turner. Plus que jamais, le guitariste impose ses choix. Pour le meilleur mais aussi pour le pire...
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Nobody's perfect" en ce moment.
notes
Note moyenne 2 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Nobody's perfect".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Nobody's perfect".