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Big Country › The Crossing
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informations
The Manor, Shipton-on-Cherwell, Oxford, Royaume-Uni; RAK Studios, Londres, Royaume-Uni, mai 1983.
line up
Stuart Adamson (chant, guitare, E-Bow, piano, choeurs), Tony Butler (basse, choeurs), Mark Brzezicki (batterie, percussions, choeurs), Bruce Watson (guitare, E-Bow, choeurs)
Musiciens additionnels : Christine Beveridge (chant féminin)
chronique
1981, alors que ce qui reste des Skids se cassent la gueule en beauté avec un album supposé influencé par le folklore écossais, Stuart Adamson qui a quitté le navire peu auparavant travaille déjà à assembler un line-up pour lancer son propre projet. C’est vite chose faite et en 1983, Big Country sort son premier opus. Le jeune homme reprend des éléments sur lesquels il avait vaguement commencé à expérimenter au sein de son précédent combo, notamment ce fameux son de gratte évoquant les cornemuses. Le single fracassant ‘In a big country’ résume à lui-seul la philosophie: percussions héroïques, ton épique, aspect mélodique entrainant inspiré des airs traditionnels, des guitares aux cordes tendues à l’extrême imitant le son des cornemuses, un chant habité un peu triste même si pas spécialement charismatique… L’ambiance est moins sombre que chez les Skids mais nettement plus crédible concernant la volonté de mêler rock et folklore écossais. Tout en foulant des terres chères à U2, Big Country affirment d’emblée cette identité. Bien sûr quelque synthés sonnent un brin datés mais qu’importe. On aurait tort par contre à s’arrêter à ce single car en réalité, ce premier essai inclut de fort belles compositions, à commencer par ‘Inwards’ plus sobre mais tout aussi puissant, l’excellent ‘The Storm’ qui parvient à conjuguer des rythmiques skiffle, une ambiance héroïque et un refrain déchirant… La production massive typique de l’époque (la batterie notamment) paradoxalement rend justice à ces volontés glorieuses, avec des passages de bravoure sur lits de tambours, de guitares flamboyantes. Attention, Big Country savent aussi user de mesure et l’on remarque à quel point la composition est soignée, riche en détails bien assemblés. L’ultime pièce avoisinant les huit minutes est une réussite de ce point de vue, émouvante, pleine de changements, de rebondissements avec un Stuart Adamson très efficace derrière le micro. Tout n’est pas parfait mais globalement, ‘The crossing’ est un disque solide témoin d’un groupe pleinement au clair sur ses intentions et ses ambitions qui caracolera vite en tête des ventes et des hit-parades, Big Country affirmant la patte écossaise aux côtés de U2 et The Alarm. 4,5/6
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Qu'est-ce qu'il est bon cet album, je m'y replonge souvent avec délectation.
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- Rikkit › Envoyez un message privé àRikkit
Trouvé en brocante aujourd’hui même avec The Seer. C’est vraiment de la très belle musique, très solaire, très accessible, mais bourrée de formidables arrangements intriqués et de compos intelligentes.
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Moi, c'est à "Porrohman" que je succombe.
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Diantre, Allobroge ! Et que fais-tu de 'Look away', 'The teacher' ?
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- allobroge › Envoyez un message privé àallobroge
’In the big country’ est effectivement une absolue pépite, dommage que cela soit la seule du groupe !
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