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The Skids › Scared to dance
- 2005 • Captain Oï ! AHOY CD 262 • 1 CD
cd • 20 titres
- 1Into the valley
- 2Scared to dance
- 3Of one skin
- 4Dossier
- 5Melancholy soldiers
- 6Hope and glory
- 7The saints are coming
- 8Six times
- 9Calling the tune
- 10Integral plot
- 11Charles
- 12Scale
- 13Charles (single version)
- 14Reasons
- 15Test tube babies
- 16Sweet suburbia
- 17Open sound
- 18Night and day
- 19Contusion
- 20T.V stars (live)
extraits vidéo
informations
Les titres 13 à 20 sont des bonus.
line up
Richard Jobston (chant, guitare), Stuart Adamson (guitare), William Simpson (basse), Thomas Kellichan (batterie)
chronique
16 décembre 2001, Honolulu; c’est bien loin de chez lui que, las d’une longue bataille contre la dépression et l’alcool, un Ecossais du nom de Stuart Adamson choisit de s’ôter la vie. Cette mort n’est guère médiatisée à l’époque pourtant l’homme a créé ou co-créé des groupes non pas majeurs mais néanmoins importants des 80’s, The Skids puis Big Country. Adamson co-fonde les premiers après avoir été impressionné par un concert des Damned auquel il assiste. Très vite, le combo va enchainer singles et concerts, au point d’être remarqué par l’immanquable John Peel. Deux ans après leur création, The Skids sortent leur premier album. Comme The Alarm au Pays de Galles et U2 en Irlande, les jeunes punks s’en inspirent tout en s’en distançant, façonnant un son épique, porteur de messages sociaux et anti-guerre et s’inspirant aussi d’une forme de flamme héroïque puisée directement dans les références de leurs régions. Cet aspect est encore mal dégrossi dans ce premier essai qui cherche ses marques entre un punk à la The Clash, l’ambiance des chants de pub mais version mystique, des restes de décadence glam et des passages bien grinçants (le glauque ‘Dossier’, sorte de valse folle aux guitares torturées, acerbes, l’hymne culte ‘The Saints are coming’ évoquant volontiers Theatre of Hate, ‘Six times’). Adamson commence timidement à mettre en place sa patte à lui, un son de guitare héroïque évoquant les cornemuses de sa région (‘Charles’, ‘Scale’) mais pour l’heure, le punk est trop proche encore et la flamboyance est encore bien amère, sombre, portée par une rythmique très marquée par le punk qui n’a pas encore appris son rythme de cavalcade. Malgré un accent porté sur la mélodie, le groupe n’hésite pas à jouer sur l’inconfort lors de certains passages tendus (‘Integral plot’) et cet opus ne respire pas la franche joie. On y sent clairement la fougue mais une fouge ironique, froide parfois, tranchante, encore très marquée post punk goth dans le son. Bien qu’il ne soit pas parfait, ‘Scared to dance’ demeure le meilleur essai des Ecossais leur permettant malgré une attaque rêche de classer trois hits dans les charts, le froid et désespéré ‘Sacred to dance’, l’hymne ‘Into the Valley’ et ‘The saint are coming’ (que Green Day reprendront maladroitement des années plus tard). Une vraie reconnaissance musicale pour l’Ecosse à l’époque. A noter les premiers singles en bonus présentant un aspect plus traditionnellement punk mais déjà efficace mélodiquement. 4,5/6
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