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Manilla Road › Crystal Logic

lp • 9 titres • 38:54 min

  • 1Prologue01:35
  • 2Necropolis03:10
  • 3Crystal Logic06:01
  • 4Feeling Free Again02:48
  • 5The Riddle Master04:41
  • 6The Ram03:46
  • 7The Veils of Negative Existence04:34
  • 8Dreams of Eschaton10:24
  • 9Epilogue01:55

informations

Enregistré et mixé en avril-juin 1983 au Miller Studio (North Newton, KS) par Jon Miller.

La couverture est signée John Jinks.

line up

Mark Shelton (guitare, voix), Scott Park (basse), Rick Fischer (batterie, percussions, voix).

chronique

Dans ce plat pays qui est le leur, le Kansas, il y a des silos à grain comme unique montagne et les châteaux ne sont que d’eau. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir sous les yeux la Norvège ou, mieux encore, l’Auvergne, le puy des Goules et la forêt de la Comté, pour nourrir son imaginaire épique. Dans cet album dont vous êtes le héros, il faut écouter le seigneur Shelton qui, du fond de sa cloison nasale, vous emmène au-delà des « seas of negativity » dans un monde fantastique. Pas celui de Mary Poppins, plutôt celui de Michael Moorcock, dans une tambouille de références qui sent bon l’écriture à la lueur de la lampe torche pour ne pas réveiller les parents. Des héros très héroïques et des Dieux très divins. Satan est également assez satanique. Et puis, il y a des épées, plein d’épées, et du matos digne du meilleur RPG MS-DOS : « My crystal shield will never fail me, it can withstand the devil's rain ». Trop bien ! Comme les riffs. Un petit reliquat de NWOBHM, saupoudré de heavy metal ricain, avec une production maigrelette qui ne nuit pas au genre. Comme ils ne peuvent pas compter sur la puissance sonore ou l’agressivité du thrash naissant, tout repose sur le sens mélodique. À part le FM et hors-sujet « Feeling Free Again », chaque morceau a un passage réjouissant, un refrain qui file la banane. Aucun ennui, donc, et un souffle épique qui réunit les paroles, les riffs et le chant pour sceller l’ensemble, les amener tous et dans une pochette moche les lier. Pour aimer Manilla Road, il faut avoir gardé la part de soi qui a toujours seize ans, lâcher prise, tomber la cravate, dénouer ses cheveux et partir, barbe tressée au vent, Excalibur à la ceinture et princesse Xena en croupe sur le Taureau ailé, en aval de la rivière de cristal.

Très bon
      
Publiée le mercredi 24 mai 2023

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Note moyenne        7 votes

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Code-12 Envoyez un message privé àCode-12

Merci.

J'ai écouté les 2 titres que tu m'as conseillé.

Effectivement, je trouve cela plutôt sympa et plus appréciable qu'Iron Maiden.

Mais cela ne m'a pas passionné.

En fait, je trouve la base trop rock et pas assez métal.

Or, je me rends compte que c'est ce côté 'Metal' que j'apprécie chez Judas Priest.

Ou alors, il faut que le côté mélodique soit beaucoup plus développé (comme chez Royal Hunt où l'on frôle carrément le Hard FM) mais là aussi avec ce côté plus Metal que Rock.

Au final, je ne suis définitivement pas amateur de Heavy Metal.

Mais Saxon est une découverte intéressante.
Merci.

Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

@Code-12 :

“Strong Arm of the Law” et “Power and the Glory”, si tu veux mon avis. Ce sont mes prefs.

Après, les 5 premiers sont hautement recommandables !

Note donnée au disque :       
Code-12 Envoyez un message privé àCode-12

Je n'ai jamais écouté du Saxon.

Effectivement, il faudrait que j'essaye pour me faire une idée.

nicola Envoyez un message privé ànicola
avatar

Et Saxon ? C’est pas mal, Saxon !

Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

C’est certain que le heavy metal trad reste avant tout un genre qui reste assez compliqué à appréhender, ne serais-ce que pour le metalhead de base. C’est particulier, c’est une esthétique très souvent nerdisante, ringarde.

Il suffit de voir, en France en tout cas, la popularité extrêmement relative du style. Exceptées les têtes d’affiches, le Hellfest en passe pratiquement jamais et c’est vers les fests spécialement dédiés qu’il faut ce tourner (Courts of Chaos et PWOA entre autre).

Message édité le 07-09-2024 à 03:54 par Rikkit

Note donnée au disque :