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Breach › Kollapse

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Membre Note Date
Hutz      jeudi 25 mai 2023 - 22:45
Procrastin      vendredi 26 mai 2023 - 20:16
cerealkiller      jeudi 25 mai 2023 - 23:11
Chris      mercredi 24 mai 2023 - 16:01
born to gulo      mercredi 24 mai 2023 - 15:20
dimegoat      mercredi 24 mai 2023 - 15:04

cd • 11 titres • 48:14 min

  • 1Big Strong Boss05:32
  • 2Old Ass Player02:14
  • 3Sphincter Ani01:18
  • 4Alarma02:58
  • 5Lost Crew05:12
  • 6Teeth Out08:58
  • 7Breathing Dust02:57
  • 8Mr. Marshall05:06
  • 9Seven02:46
  • 10Murder Kings and Killer Queens02:06
  • 11Kollapse08:54

informations

Enregistré par Pelle Gunnerfeldt en août 2001 aux Gröndahl Studios (Stockholm). Batterie (6, 11) et djembe (9) enregistré au Breachland. Masterisé par Henrik Johnson au Polar Mastering (Stockholm).

Artwork par Pierre johansson.

line up

Tomas Hallbom (voix), Anders Ekström (guitare et synthétiseurs sur 6, 7, 11), Niklas Quintana (guitare et synthétiseurs sur 8), Johan Gustafsson (basse), Per Nordmark (batterie, percussions).

Musiciens additionnels : Carl Olsson (synthétiseurs, 1, 9), Patrik Instedt (voix, 5, 8)

chronique

Kollapse, ça sent la fin. Pochette sobre, brace yourself, amerrissage en vue même si on ne sait pas si c’est captain Sully ou l’officier Bonin aux commandes. Pour ce chant du cygne, Breach a changé d’école et choisi l’option mur de son en matière fondamentale. Le hardcore a été traumatisé par l’ampleur sonore de « Times of Grace » et tout le monde s’y met. Cult of Luna émerge alors et on sent déjà du « Salvation » dans cet album de Breach. La basse, personnage récurrent de ces chroniques, est rentrée dans le rang. Désormais, chaque instrument est au service d’une cohésion sonique qui, il est vrai, est très satisfaisante à écouter. C’est massif mais soyeux et c’est… dommage ? Halte là, jeune punk insolent, puisque la qualité des compositions empêche ce disque de tomber dans les travers du post-mou malgré de longues plages instrumentales qui constituent la moitié de l’album. Certaines sont même très belles malgré l’absence de réelles surprises : tu sais qu’il va falloir bien patienter huit mesures avant d’avoir la note supplémentaire puis encore huit autres pour espérer un coup de cymbale. C’est ce qui fait le charme du « post » et ce qui le rend parfois insupportable. Pas très patient à ce sujet, je peux affirmer qu’ici : « ça va ».

Il y a quand même quelques moments de bravoure saturée portés par le grondement des cordes, tel un orchestre tellurique, les plaques sonores s’écartent, se chevauchent et craquent dans un fracas assourdissant. La bête, aussi, se réveille au sens propre et hurle à la mort sur « Mr. Marshall » dont on peine à comprendre le contexte. Peu importe, je vote loup-garou. La voix est d’ailleurs un point fort de cet album, plus ample et variée dans le même temps, Tomas Hallbom s’offre un petit moment chanté/hurlé à la Refused sur « Sphincter Ani ». Argh, le fait que je tombe dans le descriptif en cette fin de chronique est sans doute un signe, celui que l’on a affaire à un « bel album ». Le dernier morceau est aussi très « beau » et offre une descente sans trou d’air. Sit back, relax. Déverrouillage des toboggans, sauvetage réussi. Hey, mais on est sur Gutsofdarkness ou chez Marie-Claire ? Ce petit pull en mohair est-il plus beau que cet album de Breach ? Voilà en tout cas un album qui ne laisse pas tant de regret car, aussi beau et agréable qu’il puisse être, il est fort probable que le suivant allait être un peu chiant.

note       Publiée le mercredi 24 mai 2023

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    Chris Envoyez un message privé àChris
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    Plus que les murs de son les meilleurs moments restent peut-être ces fausses accalmies quand les suédois prennent le temps de canaliser leur rage et de faire durer et tourner ces malsains mais ultra jouissifs petits riffs de guitare qui sans avoir l'air d'y toucher de prime abord parviennent malgré tout à s'immiscer sournoisement à l'intérieur de la tête. Un classique confidentiel...

    Note donnée au disque :       
    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Leur meilleur à mon sens, post mais singulier, au carrefour d'un Neurosis poids plume (mais teigneux toujours, bien plus que toute la disco des bourrins bien peignés de Cult of Luna, et qu'on ne vienne pas me dire que le style musical inventé par les auteurs d'Enemy of the Sun n'est pas concerné par la teigne) et de Sonic Youth.

    Note donnée au disque :