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Aubrey Hodges › Doom Playstation: Official Soundtrack
- 1995 • Autoproduction 1 Téléchargement Web
124:27 • 29 titres
- 1Doom Playstation: Main Theme03:11
- 2Doom Playstation: Level Complete Stats03:28
- 3Doom Playstation: Credits & Demo03:56
- 4Retribution Dawns (Level - Hangar)04:32
- 5The Broken Ones (Level - Plant)04:32
- 6Sanity's Edge (Level - Toxin Refinery)05:01
- 7Hell's Churn (Level - Command Control)05:01
- 8Digitized Pain (Level - Phobos Lab)04:58
- 9Corrupted Core (Level - Central Processing)05:09
- 10Mind Massacre (Level - Computer Station)05:01
- 11Mutation (Level - Phobos Anomaly)05:01
- 12Breath of Horror (Level - Deimos Anomaly)05:19
- 13A Calm Panic Rises (Level - Containment Area)04:32
- 14The Slow Demonic Pulse (Level - Refinery)04:32
- 15Corrupted (Level - Deimos Lab)04:24
- 16Steadfast Extermination (Level - Command Center)05:28
- 17Beyond Fear (Level - Hell Gate)06:04
- 18In the Grip of Madness (Level - Hell Keep)04:32
- 19Lurkers (Level - Pandemonium)03:42
- 20Creeping Brutality (Level - UnHoly Cathedral)03:45
- 21Lamentation (Level - Mt. Erebus)04:02
- 22Twisted Beyond Reason (Level - Limbo)03:42
- 23Hopeless Despair (Level - Hell Beneath)05:01
- 24Doom Playstation: Finale03:49
- 25Doom Playstation: Finale (no voiceover)03:48
- 26Danny Lewis (A.K.A. Technoman) - Club Doom02:10
- 27BONUS - Total Lamentation!02:34
- 28BONUS - Sufficate03:28
- 29BONUS - Plague Rats03:29
extraits audio
informations
Une version étendue "20th Anniversary" d'une durée de 5h30 est également disponible.
chronique
Doom, c’est la perfection vidéoludique. Trente ans après sa sortie, tout le monde joue encore à Doom, ou plutôt à « un » Doom. Il y a différentes écoles qui elles-mêmes se divisent en plusieurs branches. En somme, il y a les puristes qui ne jouent qu’au vanilla et, à la limite à l’une des millions de maps custom, surtout lorsqu’elles sont infâmement difficiles (Plutonia « trauma » Experiment ou Maps of Chaos). Et il y a les autres, qui jouent à Doom Eternal ou qui, s’ils veulent un parfum old-school, s’amusent à démembrer les Imps et Cacodemons sur Brutal Doom à base de mods pétés comme Russian Overkill.
Si ce début de chronique est trop jargonneux, c’est que tu n’as pas encore plongé les deux pieds dans le slime de la licence de jeu vidéo la plus sombre et édifiante, à défaut d'être la plus expérimentale. Doom c’est un gameplay pur, simple et intuitif. Et une ambiance. Rien de plus. Lors de la sortie sur Playstation et Saturn, la bande-son a été entièrement revisitée, pour des problèmes de droits dus à Robert Prince qui, ironie de l'histoire, n’avait fait que plagier en midi des thèmes en vogue du metal du début des années 1990. En 1995, le monde des consoles est définitivement entré dans la consommation de masse et il n’est pas vraiment question de jouer aux pirates comme sur micro. Aux manettes, Aubrey Hodges, un compositeur qui va passer sa carrière sur Doom, Quake et des jeux de sports ricains. Un bon gars, une bonne bouille, un physique de lanceur de baseball en fin de carrière. Au final, du génie. Un bijou d’ambient sombre qui accompagne le joueur dans les méandres de Phobos jusqu’en enfer. La vision de Doom par Hodges est un cauchemar de nappes torturées, d’échos de percussions, de borborygmes infernaux, d’incantations inintelligibles. Ne reste parfois que le bruit du sang qui frappe contre les tempes. À peine es-tu réveillé par les thèmes martiaux d’introduction et de conclusion ou les rugissements démoniaques de Breath of Horror, titre qui, ô surprise, ouvrira un temps les concerts de Morbid Angel. Pour ficeler le tout, histoire de te dissuader d’en faire une musique de sommeil, un titre gabber enfoui au fond de la liste, tel le niveau qui lui est dédié : club Doom, afin de rappeler que ce jeu relevait au départ de la grosse série B. Cette bande-son revue et corrigée, inquiétante au premier degré, gomme cette distanciation typique de la version PC. Ici, plus de blague possible : Health 09%, Armor 0%, la face sanguinolente, à la recherche d’une clé bleue qui ne s’ouvrira que sur un Arch-Vile prêt à te fumer comme une merguez. Harcelé par les Lost Souls, misérable cancrelat, Doom-guy solitaire et sans nom qui défie Satan front contre front, avec un fusil à pompe, deux grosses balloches dans les valoches et du Aubrey Hodges à fond dans le HUD.
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- kama › Envoyez un message privé àkama
Putain cette BO, larmiche direct!
- Note donnée au disque :
- dimegoat › Envoyez un message privé àdimegoat
Ah la bonne blague ! Attends, je corrige, merci pour l'info !
Message édité le 24-05-2023 à 16:14 par dimegoat
- Note donnée au disque :
- pyosisified › Envoyez un message privé àpyosisified
la bande-son a été entièrement revisitée. Pour des problèmes de droits
Apparemment c'était surtout pour ne pas avoir à payer de royalties à Bobby Prince lui-même (cf https://www.shacknews.com/article/117322/terraform-the-making-of-doom-64 la partie PSX)
- yog sothoth › Envoyez un message privé àyog sothoth
Il faudra qu'on parle du sujet épineux de la lampe torche, dans Doom 3.
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Coucou, coucou ! Merci pour la chronique !
Le dernier WAD à la mode est myhouse par un certain Veddge. C’est pour le jeu original (sur PC) mais l’ambiance est bien sombrex, comme il sied dans le coin.
Message édité le 24-05-2023 à 15:32 par nicola
- Note donnée au disque :