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Ne Obliviscaris › Exul
- 2023 • Season of mist SOM 573D • 1 CD digipack
cd • 6 titres • 51:53 min
- 1Equus12:13
- 2Misericorde I - As the Flesh Falls07:33
- 3Misericorde II - Anatomy of Quiescence09:22
- 4Suspyre10:09
- 5Graal08:53
- 6Anhedonia03:43
informations
Produit, mixé, masterisé par Mark Lewis, Nashville, Tennessee, Etats-Unis.
Sorti en CD, vinyle, cassette, en ligne. Illustration par Xen.
line up
Martino Garattoni (basse), Dan Presland (batterie), Matt Klavins (guitare), Benjamin Baret (guitare), Tim Charles (voix, violon, alto, claviers), Xen (voix)
Musiciens additionnels : Alana K. (voix [1]), Dalai Theofilopoulou (violoncelle [1,4])
chronique
- winds emperiiiiil awake of mortalitiiiii
J'ai tourné mon accroche trois fois dans la tête. Par quoi commencer cette chronique ? Par le fait que rateyourmusic arrive parfois à nous conseiller quelque chose qui nous touche au lieu de seulement nous montrer les americ... le monde pardon se la toucher bien sévère sur ce que Grand Maître kiffe ? Hmm ? Ou par le souvenir de Ne Obliviscaris, que j'ai déjà écouté distraitement en me disant "oui, JJ Goldman Metal pourquoi pas mais je crois que je suis un peu trop rouillé pour ce genre de gymnastique". Je vais plutôt entamer ce texte par cet étonnement qui me saisit quand je suis touché par de la musique qui a priori barbote à des années-lumière de mes goûts. Faute à quoi ? On retrouvera cette basse qui fait boing boing, ces chants lyriques très manga, ces growl bien larges, mais surtout ce violoneux bien plus présent sur cette dernière fournée chevaleresque qui contrairement à 99% de ses congénères apporte quelque chose de non-kitsch ; il y a des solos ici d'une classe superluminale, empruntés à tout un mishmash d'influences à vue de nez romantiques, klezmer ou bien de simples chansons mais qui rappellent plus le bortsch que le pâté de kangourou... et il y a sur cet album comme un surlignage de ce que ce groupe sait faire, à savoir une pétarade musicale, symphonique, bien tristoune et en même temps extrêmement... "spatieuse", pas avare de mélodies qui tuent style opéra SF et vu que je m'en bouffe de la hard en ce moment, eh bien je peux vous recommander l'écoute de ce disque en lisant du John C. Wright par exemple, migraine stupéfiante assurée ! Ou extase totale ; enfin, ici je crois qu'ils ont peut-être (enfin ?) trouvé la formule magique qui serre le cœur, fait taper du pied, headbanguer et chantonner avec les larmiches au coin de l’œil, niveau 5 boules sur 6. Malgré toute la praline que ce projet peut montrer, derrière cette croute sucrée fond donc un cœur noir bien amphétamine, et peut-être, peut-être qu'il y avait besoin de ce petit coup de peps arc-en-ciel et suie pour pouvoir... passer l'après-midi ? Une nouvelle fois ? Et n'est-ce pas une des meilleures fonctions de la fantaisie sombre pure et dure ?
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