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Nostromo › Bucephale

39:28 • 10 titres

  • 1Ship of Fools03:42
  • 2IED (Intermittent Explosive Disorder)03:01
  • 3In Praise of Betrayal04:34
  • 4Κατάϐασις05:05
  • 5A Sun Rising West03:37
  • 6Per Sona03:12
  • 7Lachon Hara04:23
  • 8Realm of Mist03:06
  • 9Decimatio02:35
  • 10Asato Ma06:13

informations

Enregistré au Noise Palace Studio (Gimel, Suisse). Mixé par Rapha'l Bovey au Myroom Studio (Lausanne, Suisse). Masterisé par Lad Agabekov au Caduceus Studio (Gimel, Suisse).

Illustration par Dehn Sora.

line up

Le line-up n'est pas décrit mais ce doit être Javier Varela (voix), Jérôme Pellegrini (guitare), Ladislav Agabekov (basse), Maxime Häsenberger (batterie).

Musiciens additionnels : Treha Sektori (4), Monkey 3 (10).

chronique

Faut-il vraiment mettre une note à la fin de cette chronique ? Nostromo, c’est le cœur, c’est la famille. Ce serait comme noter un dessin de ma fille, c’est six balles jaunes et un gros bisou. Nostromo, je veux juste les remercier d’être là, bien vivants et des riffs vénèr’ dans la sacoche. Ce serait drôlement ingrat de pinailler alors que je leur dois mes vingt ans et de grands souvenirs : ce concert en compagnie de Napalm et Nasum, les Eurocks à la plage pendant que Thom Yorke siphonnait le public en miaulant de l’autre côté du site. C’est aussi la suite, Nebra ou Mumakil, à la Maro en première partie de Baroness (pouah !) ou dans un entrepôt perdu en Auvergne. Nostromo s’est crashé en plein essor et on pensait bien ne jamais les revoir. Donc 2019, Narrenschiff. 2022, Bucephale. La suite, littéralement, on reprend le riff où il s’était arrêté. Un mot pour résumer l’album : gain. Un hommage à Nasum, sans doute, mais il ne faut pas craindre la saturation, surtout sur la voix. Même la grosse caisse paraît passée sous Metal Zone. La patte riffique est présente, la main droite de Jéjé ne tremble toujours pas. L’ambiance est beaucoup plus bitumée et pesante que par le passé et correspond mieux au vaisseau alien que les saillies juvéniles d’Eyesore. Plus trop de trace de grindcore mais pas de quoi être déboussolé, malgré tout, même si dans cette débauche de violence qui suinte des conduits d’aération, je peine à ressentir l’émotion du morceau qui fait mouche. Cet album ne peut pas avoir le même impact qu’eut Ecce Lex en son temps et leurs styles ne sont pas si comparables. Who cares, après tout ? je terminerai comme j’ai commencé. Nostromo est là. S’ils passent près de chez toi, va prendre une leçon de tatane et de mise en place. Mieszko Talarczyk n’est plus là. Didier Séverin non plus. Je ne te parle pas de relativiser, juste d’apprécier cet album comme une offrande rituelle, une pierre supplémentaire dans le mur cosmique du plaisir brutal, du gros riff au charbon, pondu dans le bide via les oreilles, percolé dans des signatures rythmiques bizarres, offert ici et maintenant. Quatre boules mais un gros cœur avec les doigts.

note       Publiée le mercredi 22 mars 2023

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Note moyenne        8 votes

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Etienne20399 Envoyez un message privé àEtienne20399

Ils etaient en concert ce soir dans ma ville Grosse baffe d'Obelix dans la gueule

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Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

Pas sur qu'il y ait autre chose de Botch. Après tout, ça fait 18 mois qu'ils s'acharnent à dire qu'ils ne reviennent pas. Ils ne sont que en tournée en ce moment (rires).

Hallu Envoyez un message privé àHallu

Je me souviens d'un festival de métal vers 2002 à Bordeaux où y avait Shora, Nostromo et Gojira (le bon Gojira des débuts, donc)... Une tuerie. Et Ecce Lex est un monument, un classique... Donc ce truc me fait un peu effet de cheveu sur la soupe... Les titres sont bons, mais la production est franchement à chier... On croirait entendre les prods américaines sur-triggées du début des années 2000 sur la batterie, c'est quoi ce délire ? Je leur ai dit sur leur chaîne YouTube mais le groupe a répondu qu'au contraire ils adoraient cette prod', étrange... Alors qu'Ecce Lex avait un son brut, mat, quasi acoustique qui tabasse... sec comme un coup de trique. Et là on a l'impression d'entendre du SYL ultra triggé en plus sale et qui sature trop ? Dommage. Pour comparer à un autre group qui fait son retour, Botch eux ont vraiment une excellente prod' (même s'ils n'ont lâché qu'un seul nouveau titre pour l'instant).

Message édité le 19-04-2023 à 11:01 par Hallu

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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Le batteur démarre une tournée avec son groupe jazz/noise/impro libre, Secrétariat. Je serai aussi de la partie ce samedi 25, pour présenter une nouvelle composition bruitiste à la Coutellerie de Fribourg. Venez nombreux, y aura à boire et à manger pour les amoureux du bruit.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Effectivement, la "crasse", ou plus simplement le côté organique de la première époque n'est pas là, et même pour quelqu'un qui commence par ici, ça fait un petit pincement ; mais le disque embrasse de façon assez volontaires tous ses emprunts au metal/hardcore d'aujourd'hui, tout comme au fond il le faisait alors, et "y insuffle" son esprit ; les vieux étaient plus Alien, celui-ci plutôt Alien 3. Ma foi, ça passe très bien aussi, même lourdement cybernétisé ça reste soi-même : gorgé de vie et d'envie.

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