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Blackbraid › Blackbraid I
- 2022 • Neuropa records NRP143 • 1 CD digipack
cd • 6 titres
- 1The river of time flows through me
- 2As the creek flows softly by
- 3Sacandaga
- 4Barefoot ghost dance on blood soaked soil
- 5Warm wind whispering softly through hemlock at dusk
- 6Prying open the jaws of eternity
extraits vidéo
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line up
Sgah'gahsowáh (chant, guitare, basse, flûte, sons)
Musiciens additionnels : Neil Schneider (batterie)
remarques
https://blackbraid.bandcamp.com/
Existe en version vinyle et cassette.
chronique
- Styles
- black metal
Dans la série ‘Wakan Tanka parle aux guerriers’, il a choisi Sgah’gahsowáh, un Amérindien originaire de la région des Monts Adirondacks dans l’État de New York. Ça sent la nouvelle trend ce courant de black metal, non ? Je ne sais pas et je m’en fous ; celles et ceux qui me connaissent savent que cette culture m’intéresse depuis toujours alors, oui, je ne pouvais qu’être titillé par un tel projet. Contrairement à des groupes tels que Pan-Amerikan Native Front, Nechochwen ou même 'Iisnááhí, Blackbraid s’inscrit dans une tradition spirituelle et non guerrière ; on évoque les traditions, la nature sauvage, la mémoire des esprits donc bien entendu, on entend une rivière couler mais l’espace de quelques secondes seulement car d’emblée explose un black puissant, bien produit, rapide dans les riffs, le rythme. L’onde demeurera pourtant en fond imperceptible tout au long de la chanson, réapparaissant même au cours de l’album. On n’échappe certes pas aux influences européennes (Emperor, Immortal) notamment dans le jeu de guitare mais outre une interprétation impeccable, le groupe affirme sa petite patte par une batterie travaillant de manière intéressante et maitrisée entre la double pédale au turbo et des toms plus guerriers. La production de qualité sans être froide pour autant permet de bien profiter de l’ensemble, de ressentir les couches qui s’enlacent, se superposent, comme des chevaux sauvages au galop au sein d’un même troupeau. Le combo aime à varier mais sans en faire des kilos, il ne s’agit pas de jouer de la branlette technique mais plutôt de donner du corps aux idées de base. Le chant est bon lui aussi, coléreux mais écorché (seule maladresse, les essais gutturaux de l’ultime pièce, pas vraiment grandioses à mon sens; heureusement ils sont en minorité). Deux titres instrumentaux plus calmes rappellent aussi le côté apaisant de la terre mère, avec en plus de la gratte une flûte indienne permettant de colorer ce black d’une touche ethnique sans trop tomber non plus dans le cliché de la crédibilité indigène. Judicieusement placés, ils permettent de digérer les émotions éprouvées avant les suivantes. Rien de très révolutionnaire en terme de technique mais une atmosphère très maitrisée, sincère, prenante, sans longueur inutile. Au point d’ailleurs que l’album s’écoule presque trop rapidement. Sans parler d’incomplet, quatre morceaux et deux instrumentaux laissent un léger goût d’inachevé, Sgah’gahsowáh parvient à nous plonger dans des climats vraiment efficaces dans lesquels on ne parvient pas à s’immerger assez longtemps et dont on regrette d’être tiré(e)s. Vivement un autre opus histoire de confirmer que Wakan Tanka ne s’est pas trompé dans le choix de son guerrier… 4,5/6
note Publiée le lundi 13 mars 2023
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