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Black Breath › Slaves beyond death

cd 1 • 8 titres • 49:12 min

  • 1Pleasure, Pain, Disease05:06
  • 2Slaves Beyond Death05:29
  • 3Reaping Flesh05:20
  • 4Seed of Cain06:54
  • 5Arc of Violence06:06
  • 6A Place of Insane Cruelty06:11
  • 7Burning Hate06:19
  • 8Chains of the Afterlife07:47 [instrumental]

informations

Recorded between November 28th - December 11th, 2014 at Godcity Recording Studio in Salem, Massachusetts, USA. Mastered at Audiosiege in Portland, Oregon, USA.

line up

Elijah Nelson (basse), Jamie Byrum (batterie, guitare), Neil Mcadams (chant), Mark Palm (guitare), Eric Wallace (guitare)

chronique

Ce qui est important dans la vie ô combien remplie d’un chroniqueur, c’est d’aller au bout des choses. Toujours. Rester droit dans ses bottes, et finir le travail. Toujours. Même quand c’est chiant. Surtout quand c’est chiant. Souvenez vous Proggy et son tir groupé de malade : La disco de Yes, en une traite. Le boss. Pourtant parfois, on a vraiment pas envie, mais non, c’est trop facile de ne parler que de ce qu’on aime. Il faut souffrir aussi, c’est la vie. Bon, je ne me mouille pas trop, niveau longueur de discographie, Black Breath, ils sont restés cools avec seulement trois albums (un des membres est mort 2 ans après cet album, mais je suis incapable de dire si c’est la raison du split). Hélas, ils finissent avec de loin, le moins intéressant.
Pourtant, sur le papier, il y a vraiment tout ce qu’il faut : Un virage plus sérieux, rampant, complètement rétro death metal. Influence Southern Lord ? Va savoir. En tout cas, d’entrée de jeu ce qui choque, c’est la disparition des cavalcades crust. Terminé la bière que tu balances sur ton pote, la casquette à l’envers et la veste en jean patchée à l’arrache en soirée ghettoblaster dans les rues de L.A. Terminées les breaks start/stop ultra neckbreaker. Le tempo a été divisé par deux, les leads typiques OSDM dessinent moults cadavres et terres désolées, et la voix… Merde, il m’a fallu vérifier, c’est bien le même chanteur. Changement complet de registre, on passe à une voix death raspy qui rappelle un bon vieux Repugnant. Surprenant, et plutôt opportun quand on voit l’obscurité générale.
Bref, un tableau plutôt seyant et attirant : une volonté de ne pas se répéter probable, une recherche dans les structures des compos, des ambiances parfois réussies (« Burning hate » qui me rappelle une version thrashisée de Tribulation par moment) mais…
Putain on se fait pas mal chier quand même. Le gros problème de cet album, ce sont ses deux grands frères. Tu peux pas test la comparaison. Heureusement qu’il s’en démarque stylistiquement, sinon ç’aurait été la torgnole niveau note finale. Là en somme, on a un disque de death old school finalement très classique, sans grands moments particuliers (allez je recite « Burning hate » qui est quand même vraiment cool), et c’est bien la tragédie. A l’écoute, tout est impeccable, c’est bourré de solos cools, les leads rappellent les nineties, le batteur a toujours ce jeu hyper énergique qui fait l’identité du groupe mais justement, l’identité : On l’a complètement perdue. C’est pour ça que je ne peux allouer 4 à celui-ci. Je ne sais pas trop qui j’écoute. Je me suis dit que j’aurais peut être affaire à un grower, et c’est bien possible, mais le constat est là : les morceaux sont looongs, ça met trente ans à démarrer, j’ai l’impression d’être le joueur du grenier parfois : Aaaaalleez vaaaazzyyyyy, laaaaance le riiiiffff. Bref, Black Breath version osdm/heavy, non merci. On peut pas être bon à tout, bien essayé quand même.

note       Publiée le dimanche 12 mars 2023

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