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Malleus › The Fires Of Heaven
- 2023 • Armageddon Label AL-040 • 1 CD digipack
cd • 8 titres • 44:12 min
- 1The Tempest01:34
- 2A Dark Sun Rises04:11
- 3Beyond The Pale05:33
- 4Prophetess03:54
- 5The Fires Of Heaven07:33
- 6Into The Flesh03:48
- 7Awakening08:01
- 8Mourning War09:34
extraits vidéo
informations
Enregistré et mixé par Ethan Dussault à New Alliance Audio. Masterisé par Carl Saff à Saff Mastering.
Sorti en CD, en ligne, en vinyle. Illustration par Adam Burke.
line up
The Channeler (voix), The Hammer (guitare), The Relentless (batterie), The Watcher (basse)
Musiciens additionnels : Jackie Perez Gratz (cordes, composition [1]), Kris Force (cordes, composition [1])
chronique
Deux EP et un album en presque dix ans, ça va, bonne moyenne ! Surtout que les deux chroniqués ici sont bons, la qualité thrash est au rendez-vous et je suis ravi de retrouver ces vieux relents de germanitude métallo-binaire mal embouchée ou de vieux crust dans les solos à trois notes tenus comme un bon vieux guitariste de Saint Vitus, ces balades comme des petits rouleaux compresseurs avec des mélodies toutes bêtes, des petits engins mécaniques de sorcier du Mal très sobres, épurés, comme si maintenant la dentelle et les complications étaient relégués dans le camp de l'ennemi. Malleus, derrière cette pochette un peu doom langoureux qui veut nous parler de la colonisation de l'Est (des USA), c'est à dire de la guerre, de la douleur et de la souffrance, malgré l'intro de Jackie Gratz et Kris Force qu'on retrouve encore en guests inattendues dans un album américain de musique sombre et un peu expérimental, malgré maintenant un look un peu plus... bleu et beau cache le même entêtement, les mêmes coups de tête contre le mur et malgré l'irrégularité de la production et sa rareté, nous montre que l'on peut rester dans les clous qu'on a soi-même planté dans les genoux de la tranquillité. Ici, point de repos, même si les ralentissements sont plus évidents, plus sentencieux encore que l'équivalent du propos speedé : on prendra le temps de hurler comme un vieux black métalleux polonais face à un truc pénible, comme un death métalleux français face à un machin américain, comme une pierre qui roule sur les timides espérances, les faibles joies de la vie. On fera la gueule. Voilà, c'est ça ! Objectif atteint : je ne souris plus maintenant, je ne suis pas content, aux marges de la légère déprime face à ces amoncellements insensés de violence chantée encore une fois par un groupe de métal, ce genre musical qui fait douter, et qui rend triste, et qui rassure.
note Publiée le mardi 28 février 2023
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Vraiment excellent ! J'adore l'intro, les nuances, l'aspect limite punky parfois, les mélodies, l'ambiance black...
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Obligé de commander...L'impression que les mecs se servent de toi comme d'un punching ball. Ca va faire du bien les jours de merde.
- Note donnée au disque :