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Self Deconstruction › Virtue
- 2014 • Lost Rivers Product LRP 039 CD • 1 CD
- 2014 • Sukma Records (pas de cote) • 1 K7 VHS
cd/k7 • 7 titres • 04:46 min
- 1Hazard0:46
- 2Ain't It Fun0:26
- 3MerryGoRound0:42
- 4Deeper,Deeper,Deeper0:40
- 5Human Hater0:38
- 6Present0:34
- 7Virtue0:57
informations
Enregistré au Gateway Studio, Yoyogi, le 25 janvier 2014.
Artwork : Genkidown.
chronique
Ah ouais, c'est malin tiens : la pochette d'Highway to Hell (d'AC/DC, oui) version manga lo fi, vaguement cheloue. Et à quatre, pas à cinq – pas de basse, pas la place. Une seule gratte, aussi – rien à foutre de ces conneries, là, « lead ou rythmique ». Deux vocalistes en revanche. Ça remplit bien tout l'espace, en effet. Jusqu'à saturation.
Ne perdons pas de temps : Self Deconstruction font bref, expéditif, même. Travaillé, pourtant, joué sec, tout en brisées mais sans sortie de route. Parce qu'il n'y a pas de route (fut-elle même vers l'enfer, c'était ça, le message ?), seulement cette étendue, cet espace à saturer, disais-je, à strier, vibrionner, faire s'écrouler et jouir de ses torsions, s'amuser de se voir ainsi concassé/déplié en x dimensions, ce laps de même pas cinq minutes pour sept titres.
Deux voix, en effet : une féminine, une masculine – je vous laisse prendre les paris, deviner à quel/à quelle appartient tel timbre, tel registre, le sel de l'affaire étant qu'au bout du compte, aux deux bouts en fait, de part en part, on s'en fout. (Déconstruction, on a dit – n'allons pas nous, les emmerder à vouloir assigner direct, oh). Une guitariste passée un temps chez Sete Star Sept, fagotée façon « idol » mais versant dépenaillé, avec la dégaine de ta pote de concert toujours à s'agiter bourrée au premier rang, où ça ferraille. Et ça ferraille, là. Ça charbonne. Ça n'a pas le temps de niaiser. On pourrait croire, comme ça, si on est allergique à ces trucs – grindcore, mincecore et autres « mauvaises » compagnies – que tout est balancé en vrac, n'importe comment, riffs, braillements égosillés et grognés, grondés, sprints convulsifs sur les futs, les caisses et cymbales. On saisit vite, si on aime ça (« ces trucs là »), que c'est au contraire déboulé tout à fait comme iels l'entendent, régime ultra-speed enclenché, calé, mais rien de torché à la va-vite. Ou alors, c'est qu'iels sont tellement rôdé.es à ça, qu'iels goûtent tellement cette manière là, que ça ne fait pas de différence – le à l'arrache ou pas, je veux dire. Ça tape juste, quoi, dans son dans-tous-les-sens stroboscopique et maculé.
Ain't it fun, qu'iels demandent, tiens, sur un titre – en éructant/crachant pas moins que sur le reste. Sûr que oui ! Et puis faites moi, faites leur confiance : en vous laissant aller, vous laisserez loin derrière nausée et mal de crâne. Suffit de dire oui et de plonger dans le joyeux esclandre.
note Publiée le vendredi 10 février 2023
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Oui, j'ai vu passer ça sur leur page facebook ! J'aurais bien postulé mais faut habiter Tokyo ou banlieue, être "capable de communiquer en japonais" et puis incidemment je ne suis pas batteur, ça fait beaucoup de conditions manquantes... (Par contre iels precisent "peu importe ta nationalité", c'est chou).
Message édité le 13-02-2023 à 11:55 par dioneo
- Note donnée au disque :
- In the flat field › Envoyez un message privé àIn the flat field
C'est pas trop ma tasse de thé mais leurs pochettes sont géniales. Et ils recrutent actuellement un batteur. Si quelqu'un est intéressé.