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The Young Gods › The Young Gods play Terry Riley In C

  • 2022 • Two gentlemen TWOGTL-101-LP • Lim • 1000 copies • 2 Supports mixtes

détail des votes

Membre Note Date
born to gulo      jeudi 2 février 2023 - 18:14
Sam Hall      mardi 12 décembre 2023 - 22:06
Shelleyan      mardi 24 janvier 2023 - 00:41
Coltranophile      mercredi 1 mars 2023 - 13:52
Gros Bidon      mercredi 1 février 2023 - 15:42

lp • 4 titres

  • 1Patterns 1 to 21
  • 2Patterns 22 to 35
  • 3Patterns 36 to 53
  • 4Patterns 1 to 26 (Synthesizer Version)

cd • 9 titres

  • 1In C: Part 1
  • 2In C: Part 2
  • 3In C: Part 3
  • 4In C: Part 4
  • 5In C: Part 5
  • 6In C: Part 6
  • 7In C: Part 7
  • 8In C: Part 8
  • 9In C: Part 9

informations

Studio des Forces Motrices, Genève, Suisse; SMEM - Swiss Museum & Center for Electronic Music Instruments, Fribourg, Suisse.

Double LP 180 grammes + cd inclus.

chronique

Une chronique qui implique deux disques… Pour tenter de saisir, il fallait remonter à la source, soit la composition ‘In C’ écrite par l’Américain Terry Riley en 1964. Oeuvre de musique contemporaine dite ‘minimaliste’, elle se présente comme une succession de 53 phases répétées par un ensemble variable de musiciens, la règle étant que chaque interprète a la liberté de choisir le nombre de répétitions avant qu’il ne passe au motif suivant. Avant tout commentaire, selon moi, la version cd disponible avec le double LP, est meilleure pour saisir le sel de cette interprétation (la chronique se base dessus d'ailleurs) et je m’interroge toujours quant au parti pris de deux vinyls (je sais, c’est la mode de ne jurer que par eux). Ecouté d’une traite, ‘In c’ prend sous les manipulations du trio la forme d’une transe nocturne extrêmement riche malgré la partition minimaliste. L’axe de travail est organique en privilégiant une pulsation primitive qu’elle prenne la consistance de percussions rituelles (‘phase 2’), de touches groovy (‘phase 3’), de couleurs aqueuses cristallines (‘phase 4’) ou encore d’attaques plus électriques. Chaque phase s’articule sur une rythmique répétitive instaurant un pouls qui va enfler de manière tranquille ou nettement plus folle, sans pourtant jamais éclater. Tout le doigté des Suisses consiste à laisser serpenter en vagues chaque pièce en étoffant la trame narrative de moult détails (montées de cymbales, nappes, basse tellurique, bruissements, samples de guitare égarés (‘Phase 8’), sonorités biologiques…) laquelle trame percussive enfle d’elle même par le remarquable travail du génial percussionniste qu’est Bernard Trontin. Bien sûr qu’elle peut s’écouter sur quatre faces car l’agencement de chacune est cohérente mais selon moi, l’écoute cd d’une traite ajoute au génie des Young Gods qui dose remarquablement la succession des thèmes comme une montée en puissance avec remous et vagues pour se conclure non dans une apothéose mais en un aboutissement plus appuyé logique. Les mots paraissent creux car il faut écouter, ressentir. La composition originale n’ayant pas réellement de rythmes, on saisit mieux encore le travail impressionnant fourni par les musiciens pour la restituer en cette transe tribale cimentée par un halo analogue en mouvements perpétuels parlant à l’esprit comme au corps. Conditions proches du live , directes, servies par un son impeccable. C’est plus qu’un disque, une véritable expérience mystique et sensorielle.

note       Publiée le mardi 24 janvier 2023

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Ils sont plutôt bons à ce jeu-là, qu'importe le style...

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Ah oui effectivement ! A Paris c’était un concert de Young Gods, pas un festival.

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Honnêtement, ça ne m'a pas gêné. C'était dans le cadre d'un festival, il y avait d'autres artistes. Ça m'a surtout donné envie de me replonger dans leur discographie...

torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Pourtant ils y sont très bien arrivés en Suisse visiblement (cf mon post sur le forum). J’ai bien aimé le concert mais jouer une petite heure et se barrer à 21:40 alors qu’on sort de 2 ans sans concert, pour moi c’est carton rouge.

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Vu en concert hier soir où ils jouaient uniquement cette pièce de musique. C'était grandiose. Après ça, comme l'a dit un des musiciens, c'était difficile de passer à autre chose.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Je vais m'y atteler, sans doute. En m'accordant le temps.

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