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Abigor › Totschläger (A Saintslayer's Songbook)

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Membre Note Date
Dead26      dimanche 8 janvier 2023 - 09:46
Rastignac      samedi 7 janvier 2023 - 18:58
Storm      vendredi 13 janvier 2023 - 23:39

cd • 9 titres • 51:03 min

  • 1Gomorrha Rising - Nightside Rebellion06:40
  • 2Silent Towers, Screaming Tombs05:56
  • 3Orkblut (Sieg oder Tod)05:27
  • 4The Saint of Murder05:20
  • 5Scarlet Suite for the Devil05:43
  • 6La plus longue nuit du diable - Guiding the Nameless06:29
  • 7Tartaros Tides04:14
  • 8Flood of Wrath04:56
  • 9Terrorkommando Eligos06:18

informations

Sorti en CD, vinyle, et en ligne.

line up

P.K. (guitare, basse), T.T. (guitare, batterie, basse), Silenius (voix)

chronique

Ça y est ils (re?)virent black sympho qui pouète ? Les premières minutes pourront faire penser ça, toutes ces beautés orchestral rock avec des coups de timbales synthétiques, la batterie ronde comme un madeleine, mais déjà on sait qu'on est chez Abigor et que la qualité rime avec quantité parce que c'est toujours les mêmes aux guitares, donc c'est toujours extrême et bien foutu, donc on sourit, c'est la vie, ça brode des riffs qui tuent, des solos qui chouinent, des interludes du fond du donjon en plastique de la terreur romantische ! Ach ! Et puis on va vite se rendre compte qu'on n'écoutera pas que du symphocouic pendant une heure, mais du Abigor, encore, parce que ça fume dans les coins, les tempos ralentissent, on raconte des histoires, on part dans des moments free j'me branle la baguette et me la frotte contre les frets, et hop au galop à cheval vers des contrées fantasmagoriques parfois un peu flippantes, toujours cintrées, où tout le monde écoute du BM sans exception, et tout le monde adore Euronymous c'est comme ça. Quelque part, entre ces limites qui peuvent paraitre assez étroites, Abigor fait ce qu'il veut, il tricote, il chante, il s'arrête et sort le luth en plastic, y a des dragons pixellisés qui errent au loin ; on attend un peu le pandémonium qu'on avait repris l'habitude d'entendre, ici ça prend un peu plus son temps pour accrocher l'auditeur, les méandres s'ajoutent aux couches de mystères, encore l'impression de s'écouter un Starmania satanica, au premier rang Daniel Balavenius version cornée en train de se consumer dans des flammes éternelles, en même temps ça fait de la lumière et ça chauffe. Alors oui c'est spectaculaire, ça en fout plein les mirettes, c'est onirique, c'est même franchement mélancolique, faut entendre ces rengaines synthés qu'on se croirait avec une manette de PS1 dans les mains là... bon j'aime bien les consoles de jeu, j'ai pas de problème mais il y a quelques moments "boss de fin de niveau" sur cet album qui ressemble un peu à un kinder surprise bizarre, on croit construire la voiture de Oui-Oui, on se retrouve avec un cercueil avec des pentacles tracés à la grenadine dessus... donc c'est baroque, et parfois bien nawak, et beaucoup moins bourrin au final que le dernier "Höllenzwang", ça montre que les gars débordent d'envie d'en tartiner un maximum dans le format mais de plein de manière différente, en gueulant, en ralentissant, en reprenant leur train train de l'enfer, en vomissant des textes abscons. Très grandiloquent cet album, enfin c'est une des multiples et habituelles facettes que vous aurez en face de vous, après une écoute qui peut s'avérer un peu exigeante car ça se touche un peu la complexitude ici. Mais ça reste beau comme un griffon poilu, mastoc comme un titan tombé du ciel, gracile comme une sauterelle de trente mètre de haut, et aussi subtil qu'un marteau piqueur malgré cet apparente complexité dans les arrangements, les multiples voix, chœurs, chansons de l'espace que recèle cet album où les tiroirs s'ouvrent sur des tiroirs qui s'ouvrent, à l'intérieur du dernier compartiment il y a une poupée russe, et qui sait ce qu'on trouvera à la fin ? Rien ? L'infini ? Un mec qui fait la sieste ? Un couple de jardiniers ? Boyd Rice qui s'est trompé de porte ? Vincent Vega sur les chiottes ? Moi ? Toi ? NOUS ? Pfff...

note       Publiée le samedi 7 janvier 2023

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Personnellement, quand j'entends Abigor... J'ai un peu de mal à rester sérieux, à lire ce Monsieur jouer les Arbitres des Élégances Noires à l'endroit de... Aldrahn, quoi. Mais bon : il paraît qu'Abigor c'est quali, alors...

Message édité le 09-01-2023 à 10:02 par born to gulo

stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Thomas Tannenberger. Je viens d'aller sur sa page FB, ça démastique sec les autres gars de la scène, c'est bête, gratuit, méchant, et assez drôle finalement (et surtout pas du tout classe). Bon, ça me rappelle les années collège, où le groupe de trve black AAA critiquait les autres groupes de favlse metal.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Bif Tannenbaum, lui, un peu moins, surtout s'il voit des photos d'Aldrahn qui se respecte pas, genre en portant un sweat à capuche, ou des trucs scandaleux du style, genre qui salissent la face de l'Art Renoi.

surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

Tété c'est un gars sympa, il m'a payé des coups pendant qu'il donnait des conseils en drague à son ingé son.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Non, un autre adepte de l'Art Renoi. Tommy Tannenbaum s'appelle, je crois.