Malleus › Storm of Witchcraft

Le thrash sombre, c'est un peu comme faire du skate-board dans ce qu'on s'imagine l'enfer, et Malleus c'est ça, ça roule, ça glisse, sous les applaudissements et hululements de loups garous, gargouilles et autres cyber-minotaures se gargarisant des flammes sortant des petites roulettes de Malleus, originaire de Boston, Etats-Unis, ce pays où chaque canton engendre des trouzaines de groupes de metal ultra cultes : ça devient lassant à force ! L'album est sorti sous le manteau, réédité plus tard notamment par Blood Harvest le label de death et de thrash que vous aimerez déguster si vous faites partie de la secte. Un solo et demi par album, des gros riffs qui tuent, une tonalité qu'ils revendiquent comme suisse, enfin, Tom G Warrioresque, et comme je disais ça glisse comme une fête de vampires dans le troisième cercle de l'achidémon gorgutus, et ça donne envie de creuser ce que fait ce groupe depuis, ça donne envie de bouffer, ça donne envie de se peindre en rouge et de vomir sur des autels de basiliques, de s'enfiler des objets consacrés dans les orifices adéquats et de s'immoler tranquillement au milieu d'un hexagramme tracé avec du sang de porc. Non ? Bouarf, franchement la jeunesse d'aujourd'hui : quelle bande de petites natures !