Guts Of Darkness

Programme KoЯnonRoK. Étape 1 : tube "Prey for me", prey-fabriqué mais cool. Tube 2 : auto-pompage de "Somebody Someone", dans le monde du futur mais vu par Michael Bay. Le programme shiftera ensuite modérément avec le comodo de la Kawa, et combinera l'efficacité des riffs en rafales serrées, un chant hanté glacé, une puissance certaine de la korn-machine, avec des pics d'inhumanité notoires ("Spike in my veins") dans une usine aux rouages impeccables, à défaut d'être implacables. Une telle totale linéarité est-elle vraiment nécessaire ? L'absence de relief est-elle une fatalité ? Les organisateurs du Mortal Kombat auraient-ils accepté ce participant ? A-t-on jamais été aussi loin des Kornouailles d'Issues ? La ballade grungey est-elle la preuve qu'il existe des poils, de la peau, de la chair dans ce disque ? Jamais aussi près d'un Korn dépossédé de tout grip et odeur, souhaitant quitter les mondes organiques mais refusant d'aller franchement dans le synthétique informatique ? Peu importe des étoiles : l'œuvre est bouclée. Elle prononcera distinctement le patronyme "Justin Bieber". Elle aura pour initiales TPS. Mais il ne se passera à peu près rien sur ses chaînes câblées. On n'veut pas de karabistouilles, M'sieur KoRn ! On veut vous dire, que dans votre traversée du désert 2004-2016 on a trouvé quelques oasis quand même, mais que là, olala, c'est de l'Oasis (et même pas du Oasis ?), mais dilué à la Cristalline, même pas du Banga, on peut headbanguer m'sieur Head, mais faudra nous forcer. Pour l'info gossip & wikipetzouille : Mario Van Peebles a refusé d'apparaître dans cet album. Pour la chro descriptive la vraie : l'étiquette, la pochette. La police de caractère sous le logo (tassé). Si besoin de plus amples informations pour les plus fougueux : les sites de streaming sont accessibles en quelques clics. KoЯn est momentanément indisponible. Vous pourrez skipper cette publicité sur le gel douche antibactérien dans 5, 4, 3...