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Alastor › Onwards and Downwards

cd • 7 titres • 46:31 min

  • 1The Killer In My Skull08:03
  • 2Dead Things In Jars09:12
  • 3Death Cult04:16
  • 4Nightmare Trip06:59
  • 5Pipsvängen02:39
  • 6Onwards and Downwards09:42
  • 7Lost and Never Found05:36

informations

Enregistré par Joona Hassinen au JFK Studios et Christoffer Karlsson au studio "The Basement". Mixé et masterisé par Joona Hassinen au Studio Underjord.

line up

Robin Arnryd (chant, basse), Johan Bjömander (guitare), Jim Of Finland (batterie), Hampus Sandell (guitare, chant)

Musiciens additionnels : Christoffer Karlsson (claviers, orgue)

chronique

3 années se sont écoulées depuis que le fabuleux "Slave To The Grave", que je me permets toujours humblement de vous recommander, s'est insinué en moi tel un virus pour je pense ne plus me quitter. "Onwards and Downwards" qui sort comme son prédécesseur sur Rising Easy Records joue la carte de la continuité en étalant sur la table 7 nouveaux titres doom très solides dont chacun dévoilera aux fils des écoutes ses petites réjouissances. Le line up de la formation ne semble pas avoir changé, mais il est difficile de faire la part des chose avec certitude, vu que les suédois ont ce coup-ci abandonné leur pathétiques pseudonymes, comme s'il assumaient véritablement leur musique pour la première fois. L'album démarre donc sur une sorte de mini intro suivi d'une attaque incisive déclinée sur un tempo relativement rapide, et "The Killer In My Skull" s'impose d'emblée comme un très bon morceau. Le son s'est modernisé, plus compact, plus rentre-dedans, ultra efficace. Ca se poursuit sur un excellent passage mid-tempo sur une seconde partie de "Dead Things In Jars" ultra jouissive. Puis "Death Cult" repart tambour battant sur un rythme effréné. Le groupe possède un talent inné pour la mélodie comme le démontre le brillant "Nightmare Trip" qui retrouve un rythme plus lent, et plus pesant. La petite respiration "Pipsvängen" constitue un court intermède en guitare sèche avant le retour aux affaires sérieuses avec les superbes "Onwards and Downwards" puis "Lost and Never Found" pour une fin d'album des plus passionnantes. On a affaire à un disque ultra homogène, sans temps morts ni baisses de régime, où la haute qualité de l'ensemble fait qu'il est difficile d'extraire un morceau plutôt que tel ou tel autre pour la palme du meilleur titre de l'album. Si "Onwards and Downwards" tient ses promesses, il est peut-être un poil trop carré, et il lui manque à mon avis un peu de ce petit charme légèrement désuet et des moments de pure folie de son prédécesseur. Mis à part ce dernier point c'est du tout bon !

note       Publiée le samedi 3 décembre 2022

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