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Pop. 1280 › Paradise

cd 1 • 9 titres • 39:26 min

  • 1Pyramids On Mars
  • 2Phantom Freighter
  • 3In Silico
  • 4Chromidia
  • 5USS ISS
  • 6Paradise
  • 7Rain Song
  • 8The Last Undertaker
  • 9Kingdom Come

informations

line up

Chris Bug, Ivan Lip, Allegra Sauvage, Zach Ziemann, Andy Chugg

chronique

La pochette de Paradise cause pas trop mal de l'ambiance, avec son ciel un peu Type O, ses silhouettes de semi-poseurs, un peu comme à l'époque où les groupes de rock devaient se taper leur séance "imaginez que vous êtes très beaux". Tel un Jésus de la Darkness, je tenterais bien une parabole (HOHOHO) en guise de chro, maaaaaais, je me contenterai au lieu de ça de dire que ce Paradise a le khôl entre deux chaises. Électriques. Pas aussi cru et dru que les deux précédents, pas aussi envoûtant que les deux suivants. Il fait le lien entre la période plus rock-crissement-de-guitare et celle plus ouvertement "drogué du synthé" de Pop.1280. Mais même en faisant un peu la moue, cet album contient quand même "Pyramids on Mars", un de leurs plus gros morceaux, peut-être leur entrée en matière la plus fatale. Tous les vieux goths en chien devraient vénérer Pop.1280 rien que pour "Pyramids on Mars", bordel, ça c'est du tube underground bien aiguisé au fusil, acéré, obsessif, crescendo tendu comme un cou veineux. En fait, ce n'est pas juste ce standard (ouch, ça pique) mais l'enchaînement des quatre premiers morceaux qui est juste imparable, à gros coups de slogans de caveau ("Be in flesh won't last forever"). Avec ces bon gros claviers "rustiques" qui sentent le vieil ampli chauffé, sonnent comme lestés de fonte, récupérés dans un vieil entrepôt de l'ère soviétique. C'est le son du cloaque des années 80, celui des squelettes d'acier en blouson noir, des stalkers équipés de pied-de-biche en cape, des lasers de boucher, et une percussion qui fracasse en ligne droite dans ta tête. New York glow, saloperie d'humain corruptible... Lueur verdâtre des bas-fonds, rage d'égoût, lame de fonte... Pour le reste, il n'y a pas eurocard-mastercard, mais le distributeur est momentanément en panne, y a comme un petit ventre mou dommageable en milieu de disque - rien de grave mais je décroche à chaque fois, quelque peu désappointé. Après quoi, le terrible "Last Undertaker" re-choppe le corback par le colback, avec sa saveur de Norma Loy sauce Brooklyn. Sur quoi ils ajoutent la dernière couche avec ce "Kingdome Come" ronflant comme du Suicide investissant le Tech Noir façon T-800. Et là, je dis bravo mes salauds, et, comme Céleri Rottweiler : merci pour ce moment.

note       Publiée le samedi 3 décembre 2022

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Un beau soufflé.

    Note donnée au disque :