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Drown For Resurrection › I'm human

cd • 8 titres

  • 1Under a spell
  • 2Realease and suffering
  • 3Nothing left but me
  • 4A meadow with the most beautiful flowers
  • 5Dissolved
  • 6Conversations at night
  • 7Life is so short
  • 8I have to

extraits vidéo

informations

Orbit-X, Allemagne.

line up

Andreas Fricke (chant, musique), Helge Neubronner (musique)

chronique

Je ne suis pas très joueur, casino en ligne, bingo et autres bidules à gratter, ce n’est pas trop pour moi, ça laisse de vilains résidus sous les ongles en plus; je suis par contre pour un tiercé gagnant musical, là on en a pour son argent. Comme vous avez pu le lire, j’ai toujours eu une vraie sympathie pour Drown for Resurrection, ce duo dark wave aux thématiques existentielles particulières par rapport à leurs contemporains du style; je constate que je n’ai rien écrit encore à propos de leur troisième et, hélas, dernier opus. Du moins leur formule aura fonctionné jusqu’au bout. Alternance de morceaux rythmés (‘Under a spell’) et de compositions plus tristes (‘Release and suffering’, 'I have to') toujours baignés d’une étrange aura exprimée au travers de textes limite thérapeutiques (‘Like a sublime eagle, ‘I’m soaring up int the air high above the things that move me; I can see what I have to overcome; Am I really superior as an eagle ?’) Et de sonorités bien choisies. Je n’ai jamais bien saisi pourquoi ils n’avaient pas eu autant de succès que leurs collègues de la même époque: trop intellos ? Pas assez concernés par le remplissage des dancefloors ('Conversations at night' purement a capella) ? Leur musique, si elle conserve une approche mélodique forte n’a rien de facile, ni de complexe d’ailleurs. Elle est juste destinée à celles et ceux qui ressentent de l’intérieur cette angoisse profonde par rapport à la marche des choses, l’inéluctabilité de la souffrance et de la mort. Le chant de Andreas Fricke est un parfait vecteur d’expression de ces doutes, plaintif mais jamais caricatural, sincère dans ses intonations, avec une vraie beauté tristesse lors de fugaces passages apaisés (‘Nothing left but me’, le presque cabaret ‘Dissolved’ qui le voit partir presque en rage aussi). On sent d’ailleurs l’importance des textes, au moins égale à la musique. Que dire de plus ? Qu’il s’agit probablement de leur travail le plus mature, que ce spleen presque doux parfois fait complètement écho au fond de moi, que leur dark wave évoque moins le vide sidéral et davantage une forme de train train bien humain rendant les morceaux d’autant plus poignants, avec ce cri d’espoir/désespoir qui sert de titre au cd. Fin de la quête ? Que faut-il penser de la pochette ? Le groupe dark wave teuton le plus injustement mésestimé des 90’s ? Je ne suis pas loin de le penser…

note       Publiée le dimanche 6 novembre 2022

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