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And Now The Owls Are Smiling › Epitaph

cd • 8 titres

  • 1Every day another piece of me is removed
  • 2Monochrome visions of what life used to be
  • 3In darkness, light candles so the demons can find me
  • 4Winter's elegy part II
  • 5The miserable grip of comfort
  • 6There's no laughter here
  • 7L'appel du vide
  • 8Street spirit (fade out)

informations

https://andnowtheowlsaresmiling.bandcamp.com/

line up

Nre (chant, musique, programmation)

Musiciens additionnels : Linds Bestwicke (chant féminin), JJ Flames (spoken word additionnel)

chronique

  • blackgaze

Epitaphe, oui, celui d’un Icare sylvestre qui s’est consommé dans la quête éperdue et meurtrière d’une forme d’équilibre inaccessible, le requiem d’une innocence définitivement violée, à l’image de cette enfant pleurant ses amis lapins… Epitaphe artistique tout autant que réelle; ayant décidé qu’il avait exprimé ce qu’il avait à exprimer avec son projet, Nre a décidé d’y mettre fin avec cette ultime galette. Une galette aussi désespérée, sincère que les autres mais un peu fatiguées, où le black n’est plus si black, même plus si présent… Bien sûr, il y a tous ces passages où la guitare balaie en nappes (il paraît qu’on appelle ça du blackgaze) sur des rythmes lents tandis que l’homme s’écorche les cordes vocales depuis le fond des bois, c’est bouleversant, terrible, mais il y a aussi des passages au chant clair (‘In darkness light candles so the demons can find me’, ‘L’Appel du vide’), du chant féminin… Comme sur ‘The comforting gris of misery’ en fait ? Heu oui mais il y a des détails troublants. Justement Linds Bestwicke reprend le même ‘Elegy of winter’ dans une tonalité plus goth heavenly accompagnée d’une guitare froide, comme pour boucler un cycle, appeler à nouveau cet hiver meurtrier, le chant clair intervient davantage, les passages dépouillés, beaux, sonnent découragés, comme si l’artiste avant de baisser les bras définitivement voulait rendre hommage à ces forces l’ayant inspiré mais dont il se sent coupé désormais. En guise de révérence avant de s’évanouir, un magnifique reprise du ‘Street spirit (Fade out)’ de Radiohead. Pas un hasard et de citer Tolstoi ‘The only absolute knowledge attainable by man is that life is meaningless’… Les hiboux souriront sans témoin désormais. 4,5/6

note       Publiée le mardi 25 octobre 2022

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