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The Stranglers › Live (X Cert)

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Flesheaters      jeudi 13 octobre 2022 - 20:33
Shelleyan      mercredi 12 octobre 2022 - 23:30
zugal21      jeudi 13 octobre 2022 - 11:13
Raven      jeudi 13 octobre 2022 - 00:02

cd • 13 titres

  • 1(Get a) grip (on yourself)
  • 2Dagenham Dave
  • 3Burning up time
  • 4Dead ringer
  • 5Hanging around
  • 6I feel like a wog
  • 7Straighten out
  • 8Curfew
  • 9Do you wanna? Death and night and blood (Yukio)
  • 105 minutes
  • 11Go buddy go
  • 12Peasant in the big shitty
  • 13In the shadows

informations

Titres 1-7 et 10 enregistrés live au Roundhouse, camden, Londres, Angleterre, le 5 novembre 1977; titres 8, 9, 11 enregistrés live au Battersea Park, Londres, Angleterre, le 16 septembre 1978.

Les titres 12 et 13 sont des bonus de la réédition cd. Le 12 a été enregistré live le 10 décembre 1976 au Nashville, Londres, Angleterre; le 13 le 22 novembre 1977 au Hope and Anchor, Londres, Angleterre.

line up

Hugh Cornwell (chant, guitare), Jean-Jacques Burnel (chant, basse), Dave Greenfield (claviers, choeurs), Jet Black (batterie)

chronique

Apparemment selon Wikipédia à l’époque de la sortie de ce live, le journaliste Nick Kent estimait que quiconque possédant les trois premiers album des Stranglers ’n’avait pas besoin de posséder des versions inférieures des mêmes’… Certes, mais pourquoi acheter un disque en concert alors ? Surtout que outre le son excellent, voilà un live qui démarre au quart de tour. Quelques rugissements et boum, pied au turbo ! Il met clairement en lumière le potentiel punk du combo (pas seulement dans les insultes au public) mais également tout ce qui l’en distingue (les parties d’orgue démentes notamment). Dans le livre ‘Strangler in the light’, Jean-Jacques Burnel fustige à plusieurs reprises la presse et les artistes punk de l’époque qui les ont vite lâchés, rejetés, à l’exception des Damned. A l’écoute de cet album, on réalise plus que jamais que les deux formations avent en effet beaucoup en commun, notamment dans cette manière de greffer des claviers psychédéliques dans un rock électrique et rapide. Le chant de Hugh Cornwell d’ailleurs n’est pas toujours si éloigné de celui de Captain Sensible et certaines chansons telles que ‘Curfew’ auraient pu interchanger les line-ups qu’on n’y aurait vu que du feu. C’est un détail. Plus intéressant est le punch et la maîtrise des musiciens, la qualité du son car si effectivement la basse de Burnel lamine toute l’assemblée, le grain de guitare est propre, plus proche du pub rock que d’un punk grésillant. D’une certaine manière, un live après ces trois premiers essais permet aussi de dresser une sorte de bilan de l’époque la plus électrique avant que les Stranglers ne commencent à rechercher une approche plus expérimentale de leur musique. Un autre critique estimait que vu les tripes investies dans cette performance, les albums studio sonnaient comme insipides. Personne n’est d’accord au final ? Le but d’un live n’est-il pas d’exister en lui-même ? J’ai beau ne pas courir après les disques en concert, je trouve celui-ci vraiment très bon, tant dans le rendu, la conviction, que le son, sans oublier l’ambiance. Les applaudissements sont là, sans être un bavard invétéré, Cornwell communique et surtout sonne plus démoniaque que jamais. Et surtout, last but not least, il compile des morceaux de deux performances sans qu’on ne capte de différence, chapeau ! Je n’aurais pas répugné être dans le public ces soirs-là.

note       Publiée le mercredi 12 octobre 2022

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    ça dépote méchamment. Un peu comme ce que me demande ma nouvelle Big Boss. C'est un peu brou-brou, un peu comme les consignes de ma nouvelle Big Boss. Voilà, donc, du travail de 1977-1978 qui fait sens ici en 2022 . Merci de votre attention .

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