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Wisborg › From the cradle to the coffin

cd • 10 titres

  • 1Danse macabre
  • 2Spirits that I called
  • 3Don't dig deep in the shallow
  • 4The reaping
  • 5Vanitas
  • 6Blood is life
  • 7Beautiful & broken
  • 8Sardonic laughter of doomed lovers
  • 9Apocalypse
  • 10Cruelty of time

extraits vidéo

informations

Wellencocktail Studios, Hanovre, Allemagne.

https://wisborg.bandcamp.com/album/into-the-void

line up

Konstantin Michaely (chant, guitare, synthé, clavier, programmation), Nikolas Eckstein (guitare, clavier, synthé, choeurs, programmation)

chronique

En faisant des recherches sur le nom ‘Wisborg’, je découvre qu’il s’agit d’un ‘titre de noblesse luxembourgeois porté par plusieurs membres de la maison Bernadotte’; le groupe l’a-t-il choisi pour sa consonance ou existe-t-il des ramifications plus obscures ? Aucune idée. En tout cas, une année par la sortie de leur premier essai, voici nos Allemands de retour avec le second. ‘From to the cradle to the coffin’, une vraie bulle pétillante et sucrée dans un monde sans bisounours ? Plutôt l’univers du prédécesseur, soit un goth rock moderne et musclé porté de voix de maître par le chant profond de Konstantin Michaeley mais qui se laisse assez d’espace de création. La boîte s’est améliorée, sonne plus dure, plus batterie, les guitares dégagent une pulsation metal légèrement plus marquée également. Au rang des nouveautés, quelques parties de piano marquées par une goût pour le classique aux ambiances orientales (le bon ‘Danse macabre’, un ‘Vanitas’ plus recueilli, quasiment instrumental avec un final aux effluves lointaines de Dreadful Shadows’) et accroissement de titres plus lents. Difficile de faire des reproches, c’est bien produit bien interprété et le duo mène étonnamment bien l’option de l’absence de basse en boostant les parties de guitare, jouées à deux; on sent aussi que les musiciens tentent de faire évoluer leur approche sans bousculer leurs fondations. Et puis, cette voix… Franchement, Michaeley a un timbre plutôt incroyable, profond plus que grave, avec de belles possibilités. Je n'apprécie pourtant pas autant 'From the cradle to the grave' que 'The tragedy od seconds gone' mais il est ardu de trouver des raison objectives: moins de mélodies porteuses à mon goût, des arrangements légèrement moins spontanés (est-ce un défaut ?) résultant en une ambiance générale sombre et cohérente mais fonctionnant comme un bloc alors que le disque d’avant se déclinait volontiers aussi chanson par chanson, une pièce finale un brin longue… Le syndrome du second album un chouia essoufflé par rapport à la fougue du premier ? Peut-être...3,5/6

note       Publiée le samedi 8 octobre 2022

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