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Wisborg › The tragedy of seconds gone
- 2018 • Danse macabre DM2014174 • 1 CD
cd • 9 titres
- 1Seconds gone
- 2In the haze of a drunken hour
- 3Becoming Caligari
- 4The sick rose
- 5Desire
- 6Venus in chains
- 7Temptation & hesitation
- 8Winter fall
- 9Awaking spring
extraits vidéo
informations
Wellencocktail Tonstudio, Hanovre, Allemagne.
https://wisborg.bandcamp.com/album/into-the-void
line up
Konstantin Michaely (chant, guitare, synthé, clavier, programmation), Nikolas Eckstein (guitare, banjo, synthé, clavier, programmation)
Musiciens additionnels : Kiara Kazumi (chant féminin additionnel)
chronique
Vous aimez la voix de Alexander Veljanov (Deine Lakaien pour les nouveaux(elles)) ? Moi aussi. Vous avez envie de tester le truc en version gothique ? Voici Wisborg, le groupe qui, commercialement, a tous les atouts pour qu’on mise sur lui. A commencer par un chanteur aux traits fins (une sorte de version féminine d’un Peter Steel jeune sans la musculature) à la voix profonde; nul doute que le mec doit enflammer une bonne part de la gente féminine aux concerts. Heureusement, lui et son collègue ont des atouts qui ne limitent pas qu’au physique, ils sont aussi aiguisés d’un talent d’écriture efficace. Bien de leur temps, ils savent user d’une boîte à rythmes, jouer du gothic rock qui ne soit pas réellement du metal ou du metal qui ne soit pas vraiment du gothic rock selon le point de vue. En traduction libre: ça plaira aux deux sous-cultures. Ce premier essai défile au turbo, le duo n’abuse pas du joker slow langoureux pseudo-dark pour emballer de la minette réglisse. Il y a bien entendu l’outro aux pianos hivernaux mais elle est instrumentale et plutôt réussie. C’est ‘Desire’ qui remplit le mieux la fonction mais là-aussi, personne n’a réussi à dévisser le pot de guimauve et la chanson s’avère profonde, belle. Une grande qualité du combo est de parvenir à ne jamais céder au kitsch alors que le danger les guettait et que des moins talentueux y auraient plongé sans hésiter comme dans une mousse au caramel (coucou The 69 Eyes !), pas d’abus de piano, de renforts féminins… Le disque n’est pas exempt de défauts comme le son de boîte, certes bien utilisée même sur des tentations dark wave (‘The sick rose’) mais un peu cheap à mon sens. Les guitares bien électriques dans le rendu et le chant compensent heureusement largement. Je ne suis pas un perdreau de l’année, Wisborg sont très conscients de leurs atouts, notamment physiques, mais je trouve qu’ils n’en abusent pas, nous proposant un véritable univers musical, sombre, torturé, plutôt profond, poétique comme en témoigne d’ailleurs l’unité iconographique de leurs pochettes. Ce sont d’excellents musiciens et on tient notamment avec ‘Becoming Caligari’ quelques tubes en puissance. Plutôt une bonne surprise donc pour ma part. 4,5/6
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