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Imperial Triumphant › Spirit of Ecstasy

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taliesin      mercredi 19 avril 2023 - 15:49
Ghoul Master      mercredi 8 novembre 2023 - 18:26
EyeLovya      mercredi 5 octobre 2022 - 22:15
ribosome      mercredi 5 octobre 2022 - 13:05
Yog Sothoth      lundi 3 octobre 2022 - 12:47
Rastignac      lundi 3 octobre 2022 - 09:27
Ultimex      lundi 3 octobre 2022 - 13:21
Storm      vendredi 7 octobre 2022 - 22:34

cd • 8 titres • 54:43 min

  • 1Chump Change07:49
  • 2Metrovertigo06:10
  • 3Tower of Glory, City of Shame07:55
  • 4Merkurius Gilded06:08
  • 5Death on a Highway05:33
  • 6In the Pleasure of their Company06:43
  • 7Bezumnaya07:27
  • 8Maximalist Scream06:58

informations

Produit par Colin Marston, Imperial Triumphant, Trey Spruance. Enregistré et mixé par Colin Marston aux Thousand Caves. Masterisé par Trey Spruance au Forking Paths Studio.

Sorti en CD, vinyle, fichiers numériques. Illustration par Louis F. Cuffari. Et non, ce n'est pas une erreur, c'est bien LE Kenny G. au saxo dans les crédits.

line up

Steve Blanco (basse, claviers, voix, guitare), Kenny Grohowski (batterie, guitare), Zachary Ezrin (guitare, voix, balalaika)

Musiciens additionnels : Percy Jones (basse [6]), Colin Marston (batterie), Alex Skolnick (guitare [6]), Snake (voix [8]), Trey Spruance (guitare [6], arrangements, orchestration), Andromeda Anarchia (chœurs [4]), Sarai Woods (chœurs [4,7]), Max Gorelick (guitare [4]), Kenny G (saxophone [4]), SEVEN)SUNS (cordes), J. Walter Hawkes (trombone [6]), Ben Hankle (trompette [6]), Yoshiko Ohara (voix [3,7,8]), Jonas Rolef (voix [3])

chronique

  • bouffée délirante aigüe

Spirit of Ecstasy, ce sont des mots bavés par Gainsbourg dans une chanson toute indolente ; c’est le bitonio servant à éventrer des sangliers en roulant, posé sur le capot d’une voiture de luxe ; c’est le nom du nouvel album d’Imperial Triumphant, et moi je l’aurais appelé « l’âge de l’inquiétude », mais vu que mon solfège n’est pas au point, je ne joue pas dans ce groupe, donc mon avis ne compte pas, heureusement. « Spirit of Ecstasy » est une sorte de musique de chambre pour maboules sortis des cases de BD cryptoanarchistes toutes angoissées par le futur type Incal, Transmetropolitan ou Judge Dredd, c’est comme un concert dans un club de jazz où les musiciens balanceraient des boules puantes dans le public puis se recouvriraient de merde afin de bien signifier qu’ils ont compris les correspondances symboliques ; l’album est doré comme d’habitude, mais j’aurais bien ajouté un ou deux tentacules histoire de faire des rapprochements avec des horreurs venues d’Australie, ça rampe sévère dans la brillantine, ça se mue en monstruosité death jazz death horreur ambient death black death prog death noise dissonante et pas heureuse du tout. Un album cafardeux tellement il nous montre par des efforts extrêmes la décomposition de toute chose, en pleine extase ? Mouais, un peu comme si on comparait le dernier souffle ou les râles d’agonie avec un moment de jouissance, je sais pas, chacun son kif comme on dit, il parait même qu’il y a des gens qui adorent les endoscopies et les prélèvements naso-pharyngés, moi je reste juste un écoutant de musique, et un écrivant de chronique, qui essaye, malgré toute la difficulté à retranscrire l’étrangeté fascinante d’Imperial Triumphant, de brosser le portrait d’une musique qui s’échappe des rêves, se fait corps indépendant, bavardant, mille fois plus « intelligent » que les algorithmes actuels, et tout cela parce que, à l’instar de Magma ou de King Crimson, ou de Morbid Angel, Nocturnus, Portal ou Anaal Nathrakh, Imperial Triumphant est composé de musiciens ayant touché de près l’horreur la plus totale, la défonce la plus accomplie et qui ne peuvent s’empêcher de le partager avec leur environnement, tel un porteur de virus content de rentrer dans une pharmacie recouvert de pustules afin de se dire « voilà, c’est moi GROUND ZERO, l’origine du mal ». Cette musique hautement toxique est un couronnement, enfin, c’est une enfilade de joyaux sur la tête d’un groupe qui commença sa carrière sous une forme banalement chaotique pour aujourd’hui produire cette malignité quasiment inédite à mes oreilles. Voilà, je crois qu’on peut dire que j’ai aimé cet album, ça sera un chef d’œuvre dans quelques années si « top gut » existe toujours, mais on ne sait jamais, peut-être que je me trompe, enfin, c’est quand même intrigant ça, cette fragmentation de la réalité, ces bouts de cervelle qui s’étalent sur le CD, et puis surtout ce nuage de vapeur jaune qui me dicte depuis tout à l’heure le texte que je viens d’écrire…

note       Publiée le lundi 3 octobre 2022

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Note moyenne        8 votes

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Gouzi Envoyez un message privé àGouzi

"ça sera un chef d’œuvre dans quelques années "

ah oui, du coup, aujourd'hui ça ne mérite que 5 boules... c'est vrai que l'époque est merdique

saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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En concert j'avais trouvé ça sympa, sans plus. Cet album là, en tout cas, c'est très difficile de s'y intéresser, la faute probablement à la pochette...

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Les choses "chaotiques", ça passe souvent mal en concert. Par ex., souvenir ému d'un concert de Nile à la loco, résumé : brrrrrrrrrrrrrrrr dzzzzzz rrrerrreerererer

Le seul groupe de death tech . brutal etc. que j'ai réussi à apprécier en concert c'est Neige Morte...

Message édité le 11-10-2022 à 11:26 par Rastignac

Note donnée au disque :       
stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Pas réussi à rentrer dedans, et c'est pas faute d'avoir essayé, vu que le groupe passait en concert pas loin il y a quelques jours.

R_ONE Envoyez un message privé àR_ONE

Découvert en concert cet été, c'était malheureusement d'une médiocrité absolue. Impossible de jeter une oreille sur un des cd après ça.