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Parlamentarisk Sodomi › Har Du Sagt « A » Får Du Si « Nal »
- 2008 • Cylindrical Habitat Modules Second Module • 1 LP 33 tours
- 2008 • No Escape Records NE034 • 1 CD
- 2009 • Revulsion Records REV09C12 • 1 K7 audio
détail des votes
Membre | Note | Date |
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mroctobre | mercredi 21 septembre 2022 - 20:54 | |
Dioneo | lundi 19 septembre 2022 - 18:45 |
lp/cd/k7 • 15 titres • 26:46 min
- 1Introduksjon0:22
- 2Vakl, Folkevalgt2:26
- 3Viktigheten Av Jens Soltenbergs Død2:08
- 4Stilltiendehetens Bodrell1:15
- 5Ozondød2:02
- 6Digital Død1:48
- 7Parlamentarisk Sodomi1:45
- 8Bestialsk Oligarki2:47
- 9Kinky Lobbyvirksomhet2:11
- 10Glattbarbert Oppnedkors1:48
- 11Virvelvindsk Lidelse Og Nød1:41
- 12Tverrpolitisk Tramsylling2:07
- 13Regjeringen Bør Knuses1:06
- 14Overhodet Ingen Mer Statskirke1:45
- 15Ja, Dere Forpuler Og Skakkjører Dette Landet1:26
informations
Enregistré en novembre 2006, mai et octobre 2007.
Cet album est l'édition officielle - avec un ordre des titres différent - d'une démo gravée précédemment sur CDr par son auteur.
line up
chronique
« Puisque vous avez dit 'A', vous pouvez dire 'Nal' ». Peut-être bien qu'une, hum, subtilité m'échappe, dans ce titre – égard aux procédures de vote, à l'organisation parlementaire norvégienne ou quelque chose dans ce champs là de nomenclature, je ne sais pas mais... En fait pas sûr du tout. Vue l'ambiance, le nom du « groupe » – un seul mec, en fait, Steinar Kittilsen, pour faire tout ce raffut – les images dont le type orne ses sorties... Les titres des morceaux, aussi. Pêle-mêle d'après google : « Absolument Plus d'Église et d'État », « Tourbillon de Souffrance et de Détresse », « Rinçage Intestinal Interpolitique »... Et quelques noms de députés qui ont l'air d'en prendre aussi pour leur grade. Tout ça – gens pas aimés et autres contrariétés – qui prendraient cher si Steinar K. empoignait son flingue ou sa hallebarde plutôt que de faire de la musique.
Steinar, ici, enquille du grind – core, oui, versant lourd, avec un son particulièrement crasseux, boueux. Une voix death – glaireuse ou pas loin, crachée grave et toute rugueuse, éraillée. Pas de facéties sur le thème du cosmos, là – on n'est pas chez Psudoku, autre projet solo du type. Pas d'onomatopées rebondies dans le delay comme dans le même Espace ou comme dans Brutal Blues – son duo avec Anders Hanna. Non... Là, ça ne semble pas déconner un poil – seulement enfoncer le trait du sale, du en colère, du salace, ça fait foisonner l'insulte, l'invective, sans doute la diatribe, sans doute en terme d'une diplomatie très, très (mais très) relative. Ça gru-grüte et ça joue death graveleux, donc – mais aussi, ça sent bien fort son squat keupon canal anarcho, sa décharge crust qui en a bouffé, et veut se boulotter de L'Oligarche Bestial au petit-déj', sans sauce, tout vif sur son siège à la Chambre ou aux gogues – régime qu'aucun Régime ne permet dans ses textes, n'offre en échange de tickets de rationnement. Ça ne lâche pas un instant cette rage tenue ferme entre les dents – en arrivant en même temps à bien tout articuler... C'est ça, la beauté du truc (du grind, du death pas-de-série, du crust qui s'en cogne d'arborer la bonne coupe de douille ou les bons patches sur la veste pleine de trous entre les clous).
C'est ça, qui fait qu'on reste jusqu'au bout, qu'on ne se lasse pas : même si ça part dans tous les sens, et qu'on reconnaît bien les bouts de tout – rythme, couleur/allure des riffs, tracé spectrographique de la gueulante... – ça ne s'enlise pas dans le volume, l'exercice de genre. Ça tient tout seul. Ça n'a jamais l'air d'être dit pour la énième fois – parce que ça donne à la caillasse décochée juste la forme et le poids qu'il faut pour faire sauter la dentition, les cartilages naseaux, le portrait-en-majesté dans son cadre vitré, visés. Ça dégage bien les bronches – mieux qu'un nuage de lacrymo dans une manif antifa, anti-gouvernement, anti-loi du turbin. Ça fout l'envie de se tenir droit et agité autant que ça file en brisées mais direct au but. Ça n'a pas le temps de niaiser. Ni de se demander si on serait fatigué. Il conclut : « Oui, vous ruinez et secouez ce pays ».
Ça n'empêche : ce machin-là, purge ou manifeste ou quoi, c'est bien l'éclate, généreusement fâchée.
note Publiée le lundi 19 septembre 2022
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