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All Living Fear › Home too soon

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Shelleyan      lundi 19 septembre 2022 - 00:04

cd • 10 titres

  • 1The nearly man
  • 2Queen of delusion
  • 3Tug of love
  • 4Excuses
  • 5L'enfant de la mort
  • 6Insomnia
  • 7D> D> N> X>
  • 8Home too soon
  • 9Eternal sin
  • 10Forgive and forget

informations

https://alllivingfear.bandcamp.com/music

line up

Andrew Racher (chant), Matthew North (guitare, basse, clavier, programmation)

chronique

Etrange répons entre titres d’albums… Trop tôt à la maison ? Alors qu’en 2012, il s’agit d'y revenir… Une chose est certaine, le groupe refuse de baisser les bras et voit d’ailleurs son chanteur d’origine réintégrer le bercail. Volonté concertée de retour aux sources ? Evolution naturelle au cours de la composition ? Toujours est-il que All Living Fear renouent spontanément avec le goth rock et c’est tant mieux, c’est là qu’ils s’en sortent le mieux et ce skeud en fournit quelques exemples avec même un vrai tube, ‘Tug of love’, classique dans ses orchestrations lambda mais efficace. De manière globale, voilà leur opus le plus sombre depuis les débuts avec une planification claire: boîte claquante, parfois même martelante, accompagnée d’une basse marquée, le reste, c’est la guitare qui assure, optant pour le versant électrique plus que froid. Chaque élément ressort nettement et la raison pourrait être que All Living Fear ne sont plus en réalité qu’un duo. Matthew North assure toute l’instrumentation, Andrew Racher gère le travail vocal et il le fait bien. J’aime son timbre, profond mais pas caverneux pour autant; il dégage un grain aisément identifiable qui affirme quelque peu l’identité d’une formation qui n’en a pas spécialement. Malgré son nom, le combo n’a rien d’un château hanté au milieu d’une forêt sombre, il incarnerait davantage un vieux cottage à l’orée. Sur ‘Home too soon’, le cottage se change pourtant en pièce éclairée par un feu de cheminée où l’on se raconterait des contes glauques, des nursery rhymes, on y frissonne légèrement mais on s’y sent bien. Atmosphère nocturne, un aspect mélodique développé rendu possible par le chant de Andrew Racher; les chansons ne sont pas foudroyantes mais elles sont solides, baignées d’une émotion sincère et ce qui me concerne, ça me suffit largement pour passer un moment agréable. Le duo sonne bien dans sa peau et plusieurs concerts en première partie des Damned, de The Mission et de All about Eve (qu’ils dégomment largement) suivront. Tant mieux, ‘Home too soon’ est leur meilleur album depuis ‘The window’s blame’ et sans doute même carrément l’un des pics de leur discographie. 4,5/6

note       Publiée le lundi 19 septembre 2022

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