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Cemetery Echo › Come share my shroud

cd • 4 titres

  • 1Beneath the crypts
  • 2Come share my shroud
  • 3Youth disease
  • 4Transylvanian moon

remarques

https://cemeteryecho.bandcamp.com/releases

chronique

Quand un nom exprime beaucoup de ta musique mais pas forcément de la manière dont tu l’entendais... Voilà un groupe qui a écouté énormément les Fields of Nephilim au point de se sentir obligé de faire de la musique copiée dessus. Pas un cas d’école. Seulement ce n’est pas un scoop non plus, être faussaire est aussi un art et tout le monde n’y excelle pas. Je passe sur la bonne intro instrumentale, gothique, cliché, mais appréciable (les clichés ne me posent pas spécifiquement de souci) pour me focaliser sur les trois morceaux puisque voilà ce qu’on trouve dans l’assiette. Il y a bien entendu des débuts de mélodie sympa identifiables mais d’emblée un cheveu dans le potage trouble le bouillon: la voix. Rien que sur ‘Comme share my shroud’, le mec aboie, chante limite pop sur le refrain, tend sa voix, comme s’il n’était pas très au clair sur quoi exprimer car émotionnellement, c’est passablement creux. Si je voulais jouer les langues fourchues, j’ajouterais que c’est mixé un poil trop fort par rapport à la musique qui n’est pas si mauvaise bien que pas exceptionnelle. Quand je reviens dans le camp des gentils, je reconnais que chaque morceau inclut de bons passages sauf qu’on achète un journal, pas des bouts d’articles. Pareil pour un titre, ça devrait être un tout. ‘Youth disease’ qui singe complètement les Nefs est probablement l’essai le plus réussi mais je ne pige pas pourquoi le gus se sent absolument contraint de rugir de manière ridicule alors que son timbre bien que lambda soit plutôt plaisant et adapté. Et nous voilà à ‘Transylvanian moon’ qui ne dégage pas grand chose, une copie scolaire par des élèves qui ne sont pas des surdoués. Ok, nos Américains en sont à leurs débuts, on leur laissera ça comme excuse car comme l’indique leur blase, on n’est de loin pas dans un cimetière (malgré l’iconographie macabre pour laquelle la musique n'est pas à la hauteur), on n’en perçoit que de tièdes échos.

note       Publiée le samedi 3 septembre 2022

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