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Deathspell Omega › The long defeat

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Membre Note Date
Saïmone      jeudi 18 août 2022 - 12:34
born to gulo      lundi 15 août 2022 - 10:55
Eliphas      vendredi 25 novembre 2022 - 14:44
Ghoul Master      lundi 31 octobre 2022 - 16:22
EyeLovya      mardi 16 août 2022 - 09:35
Ultimex      dimanche 14 août 2022 - 23:16
torquemada      dimanche 14 août 2022 - 22:40
Yog Sothoth      mardi 16 août 2022 - 09:00
Nicko      dimanche 14 août 2022 - 21:52
Coltranophile      mercredi 24 août 2022 - 12:07
Nokturnus      mardi 16 août 2022 - 01:16

cd • 5 titres • 44:11 min

  • 1Enantiodromia11:56
  • 2Eadem, sed aliter09:08
  • 3The long defeat08:35
  • 4Sie sind gerichtet!07:17
  • 5Our life is your death07:15

informations

Enregistré en juillet 2021 dans la campagne française

line up

Mikko Aspa (chant), Khaos (basse), Hasjarl (guitares)

Musiciens additionnels : Daniel Rostén (chant), M. (chant), Spica (chant)

chronique

Deathspell Omega reste un groupe énigmatique, au même titre que leurs compatriotes de Blut aus Nord, ne laissant filtrer que très peu d'informations sur eux. Mais à intervalle plus ou moins régulier, la formation nous sort un nouveau disque. Après un "Furnaces of Palingenesia" particulièrement virulent et brutal, sorti en 2019, voici son successeur, intitulé "The long defeat". Et là, que de changements... Même si on reconnaît certains aspects de Deathspell Omega, comme les structures alambiquées, les breaks caractéristiques, le groupe a choisi d'évoluer ici. Contrairement aux deux précédents, ce nouvel album est beaucoup plus varié et laisse l'auditeur souffler pour essayer d'assimiler l'ensemble. Aussi, on peut noter plusieurs invités, tous au chant, M. de Mgla, Mortuus de Marduk (j'en connais qui s'est fait chier pendant le confinement !) et Spica de S.V.E.S.T. (ils avaient sorti un split ensemble il y a une quinzaine d'années), donnant une impression déroutante, comme si Deathspell Omega était devenu finalement un collectif avec des musiciens soudés auxquels se joignent différents chanteurs au gré des besoins. Et qu'il est dur de parler de ce disque ! Il y a des parties énormes. Les morceaux prennent vraiment leur temps pour monter en pression et en intensité. Et autant il y a des moments absolument géniaux, autant il y a des transitions longues ! C'est un peu comme une partie d'échecs où chacun avance ses pions petit à petit, affine sa stratégie, puis enfin, part au combat dans un déluge de folie plus ou moins contenue ! Cet album est vraiment compliqué, à l'image de la formation et de sa discographie. Alors que le groupe ne donne aucun concert, l'album a été enregistré, au niveau de l'instrumentation, dans des conditions live, en trio ! Et pourtant, il reste bien opaque et complexe. Il y a un énorme travail réalisé derrière chacun de ces morceaux. 5 titres, 5 morceaux vraiment distincts les uns des autres. Et parfois je ne peux m'empêcher de sortir un "Putain, c'est excellent ! Mais vraiment c'est top, super intense, super bien pensé" et après, sur d'autres plans, je me dis que c'est long, que ça manque d'intensité. On sent, on voit l'évolution du morceau, on comprend par où il passe pour arriver vers cette explosion, mais il manque un truc. Tous les morceaux ont des parties fabuleuses, que ce soit des explosions de folie, des montées progressives qui te prennent les tripes ("Enantiodromia"), des chœurs absolument géniaux et super bien utilisés ("Enantiodromia" encore et "The long defeat"), des mélodies imparables, des blasts ultra-intenses ("Eadem, sed aliter" ou "Sie sind gerichtet!"). Vraiment, il y a un côté grandiose dans ce disque. Mais ils proposent aussi des parties longues et faisant vraiment baisser la tension et l'intensité. Et en fait, à chaque fois, je me dis que ça aurait pu être un chef d’œuvre, mais que ça manque le coche. "Enantiodromia" qui ouvre l'album est super ambitieux et vraiment pas facile à encaisser, avec une très longue intro, une montée en puissance intéressante, mais on aimerait que ça parte vraiment et que Mortuus devienne cette bête féroce qu'on lui connaît sur Funeral Mist, et finalement non, c'est tout en retenu. "Our life is your death", le morceau avec M. au chant est totalement influencé par Mgla avec des parties de batterie typique du travail des Polonais ! En blind-test, j'en aurais mis ma main à couper ! Vraiment compliqué comme disque, varié, apportant de nouveaux éléments mais tout en gardant cet esprit aventureux, ces structures impénétrables dans un contexte plus calme et posé que par le passé. Voilà, ce "Long defeat", il est original, super intéressant, mais inégal et déroutant, par moments carrément jouissif et à côté de ça, il y a des moments manquant vraiment d'accroche. Deathspell Omega n'en a pas fini de nous étonner et ce "Long defeat", même s'il n'est pas exempt de moments fabuleux aurait pu être encore meilleur. J'ai hâte de voir comment le groupe va poursuivre son œuvre !

note       Publiée le dimanche 14 août 2022

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Note moyenne        11 votes

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Bwahah bordel je me suis craché dessus

Note donnée au disque :       
surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

Un commentaire pareil, surtout affublé de ce pseudo, c'est souvent gage pour moi qu'il faut que je (ré)écoute avec attention. Déjà que j'avais beaucoup aimé le précédent, voyons voir si sur celui-ci ils sont vraiment descendus jusqu'à mon niveau.

N'empêche, tu lui mets 3 boules à la Pécresse ? hmmm

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

La chronique m'a poussé à écouter ce groupe que j'avais oublié depuis "Paracletus". Même s' ils pouvaient être gonflants à force de structures alambiquées, ils avaient une patte bien à eux. Là, on sent un effort, presque une forme de contrition, à vouloir "descendre" au niveau de l'auditeur. C'est du métal assez basique même si pas mal foutu avec quelques sons de guitare de shredder à la con sur les leads (donc kitch comme il faut). On dirait Valérie Pécresse qui prend le métro en quelque sorte.

Note donnée au disque :       
torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Darkthrone a bien pompé « Let Me Put My Love Into You » !!!!

Note donnée au disque :       
Scardanelli Envoyez un message privé àScardanelli

Hasjarl s'est trouvé une copine, maintenant on dirait du AC/DC.