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Mournful Congregation › The Exuviae of Gods - Part I
- 2022 • 20 Buck Spin SPIN164 • 1 CD
cd • 3 titres • 37:03 min
- 1Mountainous Shadows, Cast Through Time14:05
- 2The Exuviae of Gods07:11
- 3An Epic Dream of Desire15:47
informations
Batterie par Evan Mersky enregistrée au Red Lantern Studio, Portland, Oregon. Le reste fut enregistré et mixé par Damon Good au Cave Studio, Adelaide, Australie. Masterisé by Brad Boatright à Audiosiege.
Sorti en CD, vinyle, cassette, en ligne (20 Buck Spin aux US, Osmose en Europe)
line up
Damon Good (voix, guitare), Ben Petch (guitare), Ben Newsome (basse), Tim Call (batterie), Justin Hartwig (guitare)
chronique
- la classe
Ah, Mournful Congregation. Des albums avec trois titres pour soixante-quinze minutes, les cheveux longs jusqu'au blouson à secouer la tête à 0,2 kilomètres/heure, ce ne sont plus des funérailles, c'est autodestruction des escargots dans 3......., 2,9999998, 2,99997, ....., ! Oups ! Oui, je fais un bond dans le temps dans la discographie jusqu'à aujourd'hui, un EP en plus, quatre ans après leur dernier (et fabuleux) "Incubus of Karma", je ne décris pas dans l'ordre, mais ne vous inquiétez pas ils sont tous bons les Mournful Congregation. Le groupe est australien et ses membres rodent dans des entités malfaisantes depuis bien longtemps, jouant donc toujours un doom funéraire plus ou moins lentissime, gravissime et un poil baroque, et qui mène sa barque trèèèèèès tranquillement depuis pas mal d'années. Un groupe, un beau groupe que j'eus la chance de voir il y a bien des années, et je peux vous assurer que jouer lentement, et bien, ce n'est pas facile, et que ces mecs sont des bêtes de concentration hallucinante, et capable encore aujourd'hui de composer de longues, lentes et putain de belles à chialer compositions faites de sang et de sueur. Loin d'être monolithique, adepte des chtites mélodies qui pleurent et de solos épiques, d'arpèges soyeux se mêlant aux growls qu'on dirait des soupirs, la musique est entrainante, romantique "as fuck", ce qui pourrait peut-être attirer ceux qui sont rebutés par l'aspect parfois bien linéaire et un peu relou quand même du funeral doom "ultra abyssal, ésotérique et mortel ouais". Trois morceaux pour trente grosses minutes qui passent à l'aise Blaise, idéal pour à peu près toutes les activités, contemplatif, avec inclus dans le pack : breaks de dingues, solos que même ceux des Scorpions à côté c'est palot, growls post-apocalyptiques, vous risquez de vous réveiller dans un cauchemar où au ralenti vous dégainez une claque contre un ennemi tentaculaire et vous tombez par terre parce que vous l'avez loupé il y a quinze minutes. Il est parti maintenant ! Faut y aller maintenant Monsieur ! Faut se réveiller ! Hé ho !
note Publiée le dimanche 24 juillet 2022
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- azfazz › Envoyez un message privé àazfazz
Oui, c'est vraiment le haut du panier en funeral doom, la preuve, ce disque, qui restera sans doute assez mineur dans leur discographie, est une de mes sorties de l'année, haut la main !
- saïmone › Envoyez un message privé àsaïmone
C'est marrant, j'avais jamais tenté ce groupe, le nom sans doute, qui me fait penser à tant d'autres seconds couteaux saturée des 90's, mais c'est absolument fantastique en réalité ! Le degré de sophistication dans du "funeral doom" (si ça veut encore dire quelque chose) c'est tout à fait... Elden Ring (edit: Australie ! Bah tiens...)
Message édité le 04-11-2022 à 10:11 par saimone