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The Clearing Path › Watershed Between Firmament and the Realm of Hyperborea

cd • 4 titres • 32:09 min

  • 1Ankhtkheperura in Thee (A Mystical Enlightenment)06:57
  • 2The Pillars of Creation05:21
  • 3Stargazer Monolith07:56
  • 4This Stairway Will Carry Me Towards the Grandest Light11:55

extraits vidéo

informations

Enregistré durant l'hiver 2016-17 par Gabriele Gramaglia. Reamping par Colin Marston au Thousand Caves Studio. Mixé par Stefano Lattanzio et Gabriele Gramaglia Masterisé au Sweetspot Studio, Athènes, Grèce.

Sorti en cd et en ligne. Rééd. cassette (Breathe Plastic Records) et vinyle (Arcane Angels). Illustration par Altar of Sorrow.

line up

Gabriele Gramaglia

chronique

Comme quoi, encore une fois le hasard fait si bien les choses, la nostalgie aussi, ici celle d'écouter des choses étranges, par exemple en (re)fouillant dans le catalogue du label I, Voidhanger, maison italienne spécialisée dans le death et le black metal étrange, occultiste à souhait, progressif si on veut... Au détour de ritournelles tournoyantes faites de lézards électriques emportant les riffs de divers groupes extrêmes souvent venus d'Australie ou d'Europe orientale et centrale je tombai sur The Clearing Path et là je me suis senti obligé de réécouter cet album, plusieurs fois. Il y aurait beaucoup à dire sur le talent de certaines personnes à être super bons dans ce qu'ils font dès le plus jeune âge, mais ici c'est bluffant : ce groupe devenu rapidement un projet solo est tenu, composé, joué, chanté, enregistré, tout fait emballé pesé par un gars qui avait à peine 20 berges à l'époque... je me sens quand même un peu petit quand je vois des mecs crâner comme ça bordel ! Le gars nous joue donc ici une musique qu'il déploiera en mode productiviste dans d'autres projets comme Cosmic Putrefaction ou Summit : une sorte de death / black / metal atmosphérico-spacio-prog déstructuré à la Gorguts, mais très lyrique en même temps, très "joli", lorgnant vers du Stargazer parfois, et évidemment complètement luné, apparemment inspiré de l’œuvre de Dante Alighieri, porté par des thématiques de dark SF droguée, où Lovecraft ferait l'amour à Umberto Eco pour engendrer un poulpe bibliothécaire qui fait brûler des cierges pour invoquer des tigres à dents de sabre, au cas où il y aurait besoin de protection animale pour aller récupérer une voiture d'occasion négociée sur leboncoin.fr, mais je m'égare là oh ! Reviens ! Bien, bien bien ! Super album de black / death chaotique juste un peu comme il faut, avec de longues plages instrumentales, une ambiance morphinée comme mes siestes ne me donneront plus, en gros, coup de chapeau en retard à cette jolie chose, et nous voilà avec sur les bras une discographie à creuser de plus, celle de ce Gabriele Gramaglia apparu telle une anomalie astronomique dans mon quotidien parfois laborieux de fouineur sonore.

note       Publiée le mercredi 20 juillet 2022

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