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Proscriptor McGovern's Apsû › Proscriptor McGovern's Apsû

cd • 12 titres • 44:17 min

  • 1Amenta: Accelerando: Azyn Including Hierophantasmal Expounder03:52
  • 2Esoterically Excoriating the Exoteric04:35
  • 3Quasaric Pestilence03:28
  • 4Mirroracles03:56
  • 5In-Betweeness Gateway Commuters05:26
  • 6Jupiter in Capricornus01:46
  • 7Dedicated to Thoth, But Azathoth Wasn't Listening (A Necroloquy)03:27
  • 8Caliginous Whorl03:23
  • 9The Coagulating Respite02:43
  • 10Prana: Therion: Akasha02:47
  • 11Tantrums of Azag-Kkû03:09
  • 12Every Watchtower Within Is the Axis of a Watchtower Without Including Totemic Thresholds05:45

extraits vidéo

informations

Produit et enregistré par Proscriptor McGovern dans divers studios par le monde. Mixé par J.T. Longoria et Proscriptor McGovern. Masterisé par Daniel Lidén.

Apsû était censé sortir sous le nom de groupe Absu, complétant la trilogie entamée par Absu et Abzu, les deux derniers albums d'Absu. Sorti en CD, vinyle, en ligne. Illustration par Zbigniew Bielak.

line up

Proscriptor McGovern (voix, batterie, claviers, percussions, flûte [12]), Ezezu (basse [2,5,6,8,9,11,12]), Vaggreaz (guitare, basse [1,3,4,7,10]), Vorskaath (claviers, mellotron, guitare [12], générateur de signaux)

Musiciens additionnels : Ross Friedman (guitare [4]), Rune Eriksen (guitare [3,6,10,11]), Alex Colin-Tocquaine (guitare [1]), The Dark (guitare [12])

chronique

Alors ça va être compliqué à expliquer. Vous allez vous dire : c'est quoi ce nom à la con ? Pour résumer, il semblerait que "Apsû", le petit dernier prévu de la trilogie (bien aimée de moi) Absu/Abzu/Apsu n'ait pu voir le jour pour des raisons (roulement de tambour...) : occultes ! Qui s'est pris le chou ? Pourquoi l'enregistrement et/ou la sortie de ce qui présumait quelque chose de très beau et bon encore une fois a-t-elle été bloquée ? Dans quelles limbes cet album est-il tombé ? Je vous laisse faire votre enquête vous-même, mais bon, ça serait je pense un peu l'équivalent de se regarder une série administrative américaine, et on a déjà "New-York Police Judiciaire" à la télé, ça suffit comme ça ! Faut pas trop souffrir non plus ! En gros, Vis Crom s'est faite virer (je vous laisse voir pourquoi si vous avez la patience, c'est un vrai psychodrame tendance soap entre "amis pour la vie"), a dû refuser que ses chansons soient publiées, donc enregistrées, donc sorties, ça a dû partir en cacahuètes vu que le processus d'écriture dans Absu est officiellement "collectif" sous la "supervision" de "l'administrateur" Proscriptor, des avocats se sont faits du blé, les crédits sont remboursés, tout va bien ! Ce monde est parfait ! D'où le nom qu'on dirait sorti d'une boite de céréales. Proscriptor et son label actuel se sont fendus d'une déclaration qui nous dit qu'en gros euh ben Absu est mort, vive Apsu (enfin Proscriptor gnagna Apsu) ! Voilà, pfiou, et puis en fait le groupe est grosso modo le même que j'avais pu voir en concert il y a quelques années, avec le désormais installé Ezezû à la basse hystérique, et l'arrivée d'un nouveau branletomane de manche pour nous tartiner les oreilles, flanqué d'un claviériste flutiau de l'espace, plus les habituels très nombreux invités dont Alex Colin-Tocquaine qui pose un petit solo en passant ! Peut-être un effet de la zoomisation du monde pré-pendant-post covid cet enregistrement aux quatre coins du monde, en plus du contexte chaotique de la fin/début/continuation/bidule d'Absu... Le style a un poil évolué, je trouve la musique un peu moins serrée, un peu plus baroque, notamment grâce aux leads chaloupés et des bidouilles électroniques, atmosphériques qui ouvrent un peu le paysage quoi. Un peu à l'image de la pochette : on est sorti des profondeurs de la cité engloutie, on fait une pause au bord de la falaise, on se gratte les cuisses, on n'est pas bien là ? Hein ? Le style donc restera ce thrash black metal ultra racé, pas bourratif, bourré d'imaginaire complètement cintré (Proscriptor n'est pas avare en citations ultra cabalistiques)... reste je trouve que cette espèce de bouffée d’énergie pure que je ressentais sur les deux derniers de cette dernière "trilogie" qui compose la désormais assez étalée discographie d'Absu se délaie un tout petit peu dans les nuages de vapeur, telle donc une conclusion qui prend le temps d'ouvrir sa ceinture après avoir un peu trop bouffé, c'est le temps du digeo quoi ; ça plaira peut-être plus à ceusses qui ont donc besoin de prendre le temps de déguster leur thrash noir avec un nuage de lait. Préférant pour ma part les cafés plus serrés, je fais donc un peu la fine bouche, mais on va rester honnête (je sais, ce n'est pas à la mode, ça en touche une pas l'autre, tout ça) : c'est un problème de riche, car vous aurez encore ici présent une crème 5 étoiles dans le genre, si vous êtes, par exemple, en besoin de transe crowleyo-sumérienne, ou en pleine crise de décompensation maniaque !

note       Publiée le jeudi 14 juillet 2022

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    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Ton « de rien » est refusé demonaz vikernes. Prière de s’orienter vers le guichet « correction de coquille orthographique » si ça te pose problème.

    Message édité le 15-07-2022 à 16:51 par Rastignac

    Note donnée au disque :       
    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Oui, la pochette m’a fait penser à un scénario de l’Œil Noir (oui, bon) qui se passe dans un autre monde, sur un arbre géant.

    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Vis Crom s'est fait virer. De rien. Je l'attendais avec impatience ce Apsu, parce qu'Abzu m'avait fait quand même un bel effet après un Absu décevant (ça va vous suivez ?). Malheureusement, les choses ont pas mal bougé entre temps visiblement. Ce côté direct et énergique semble laisser place à des tournures plus complexes qui trouvent moins grâce à mes yeux, dommage. En points plus anecdotiques : +1 pour la pochette, -1 pour le choix du label.

    Note donnée au disque :