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Wongraven › Fjelltronen

chronique

Rastignac

• ambient
• folk

• *sifflote*

Satyr Wongraven, enchanté. Et Wongraven l'album, enchanté aussi ! Eh oui, dans chaque métalleux se cache un pseudonyme, mais aussi des paysages, des rêveries, des promenades solitaires... pour être précis, chez beaucoup de métalleux norvégiens nés au milieu des années 1970 trône une toile de Kittelsen, ça sent la mousse, le froid qui pique, l'air est pur et le confort permis par l'exploitation du saumon et du pétrole ! Pas de surprise donc de retrouver un album de randonnée sylvestre au début de la carrière de Mr. Satyricon, avec cet objet qu'Ihsahn a en partie co-écrit, et S. Wongraven à l'instar de bien d'autres chantera alors dans son coin avec des flutiaux de claviers son environnement onirique, tel un Tony Wakeford qui aurait raté sa correspondance, coincé dans une hytte, faut bien s'occuper maintenant ! Ici, ça ne se passera pas forcément de manière décalée voire borderline bizarre comme avec Varg ou Fenriz, car la musique sera curieusement... confortable. Gemütlich ! On surfe sur le "Kos" ! Tranquille à se fumer une petite clope là, après avoir marché toute la journée, on s'ouvre une binch, on écoute les oiseaux chanter le snus sous le bec, y a les moustiques qui sortent, enfin vous voyez, sauf que là vous faites deux mètres trente de haut, êtes bouffé par des furoncles de protestantisme mal digérés et que vous avez la putain de haine, quand même, de temps en temps. Ce résultat musical "médiéval fantastique dans la console de jeux" ne va pas vous faire halluciner des démons ou je sais pas quoi, je pense qu'il va juste vous relaxer si vous êtes sensible aux BO de films avec des mecs musclés en short de cuir de cheval, et que vous souhaitez juste glander quoi, par atmosphère tempérée, sans prise de tête. Le propos reste ambient, avec quelques fois du chant ou du murmure, mais rien de très méchant, un peu comme si on regardait au loin la météo changer doucement, des éclaircies aux averses, une petite brise sympa, et voilà. Ah, c'est sûr, c'est pas méga transcendantal tout ça ! Mais, hé : des fois faut bien prendre son temps, lacer ses chaussures, respirer un bon coup, et s'imaginer être un drôle de petit bonhomme évoluant dans un monde juste un tout petit plus magique que celui servi par le tableau excel à remplir pour la réunion de 14H00...

note       Publiée le dimanche 10 juillet 2022

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Demonaz Vikernes › il y a 1 an Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

On s'extasie pour pas beaucoup quand on est jeune, mais quand même pas au point d'adhérer à Satyricon (passés 2-3 morceaux je le confesse malgré tout). Du coup j'avais goulument négligé ce side-project que j'ai fini par découvrir cette année totalement par hasard (en achetant un disque de Sol Invictus qui avait le mauvais CD dans le boitier. La référence à Tony Wakeford dans la chronique est croquignolette). ET... j'aime beaucoup ! C'est très simpliste, les morceaux s'autopompent pas mal, mais je trouve l'exercice très réussi. 4,5/6 donc, que j'arrondi à 5 pour la surprise.

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kama › il y a 1 an Envoyez un message privé àkama

pas terrib terrib. 3 pour les souvenirs...

Message édité le 14-07-2022 à 19:00 par kama

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stickgrozeil › il y a 1 an Envoyez un message privé àstickgrozeil

Pareil, j'ai eu la chance de visiter l'ancien musée, ça m'avait beaucoup plu, mais effectivement, la mise en scène était loin d'être immersive. Là, les photos de l'installation font rêver, et un soin semble avoir été apporté à la mise en lumière et en son (on apprend par exemple dans l'article que l'installation sonore a été adaptée pour que les vibrations sonores ne détèriorent pas de trop les peintures...). Et oui, l'intégration de ces ex-ados/rebelles dans le paysage culturel officiel est toujours étonnant pour nous!

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Rastignac › il y a 1 an Envoyez un message privé àRastignac

J’avais visité le Munchmuseet y a des lustres, il a ptet déménagé depuis. C’était de mémoire de plain-pied, au milieu de verdure, intérieur très sobre, et ces visions infernales plantées sur murs blancs comme si tu regardais des croûtes dans une galerie des Baux-de-Provence en juillet. Ils avaient donc une sacrée marge niveau immersion ! Vient d’écouter ce Satyricon/Munch, oui dark ambient tranquilou assez éloignée des délires folk medieval du début sûr ! Ça s’écoute facilement quoi.

Ps: fascinant aussi comme tous ces artistes bm norvégiens bossent avec des institutions culturelles publiques (?ou fondation ici j’ai pa creusé) ultra sérieuses… c’est pas la première fois mais à chaque fois ça m’estomaque.

Message édité le 12-07-2022 à 07:10 par Rastignac

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stickgrozeil › il y a 1 an Envoyez un message privé àstickgrozeil

Bah y'a pas des masses de promo en effet, je crois que la sortie en format physique a été repoussée par rapport à la sortie digitale. Rock Hard vient de sortir un article assez intéressant sur cette expo/sortie, et qui donne envie de se faire l'A/R à Oslo pour voir l'expo immersive (qui serait selon le journaliste finalement un peu décevante, car trop courte - 12 oeuvres si je me souviens bien)

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