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Ashton Nyte › Some kind of satellite
- 2015 • Intervention arts INT033 • 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1Dressing like you
- 2Symmetry
- 3See me cry
- 4A halo in the dirt
- 5Sanity
- 6Losing sleep
- 7Another life
- 8Every shade of blue
- 9Now that you're loved
- 10Speak
extraits vidéo
informations
https://www.ashtonnyte.com/
line up
Ashton Nyte (chant, musique)
chronique
Certain(e)s artistes, c’est comme ça, leur carrière solo ou leur side-project compte autant (ou presque) d’albums que leur projet ou groupe principal. Le plus ‘comique’ est que dans de nombreux cas, il ou elle est déjà le membre principal voire unique. Laïus qui a pour but d’introduire le sixième disque en solitaire de Ashton Nyte (il en est à sept aujourd’hui contre dix avec The Awakening). Je suis sensible aux dénominations, agir en solo a donc de bonnes raisons d’être; quelles sont donc celles de l’ami Nyte (le workhaolisme ne me suffit pas) ? S’éloigner du monde gothique rock, c’est évident. Pas tant que ça cependant puisque les influences de base remontent souvent à Bowie dans les deux cas, c’est simplement qu’il peut l’assumer de manière plus décomplexée dans son écriture. On ne va pas se mentir, ‘Some kind of satellite’ pourrait constituer un disque de The Awakening sur le principe si le choix des orchestrations était différent. Il s’autorise des arrangements plus intimistes, des sonorités parfois plus légères, sans pourtant dissiper le voile d’ombre qui baigne sa création. Une chanson aussi belle que ‘A halo in the dirt’ invoque plus qu’elle n’évoque la nuit, ‘Another life’ a la trempe d’un titre de The Awakening avec ses lignes à serrer le coeur et que dire des acoustiques ‘Every shade of blue’ et ‘Speak’ ? Pourtant, c’est imperceptible, on sent que l’homme s’accorde davantage de possibilités. Dans la modulation de son timbre même si le parallèle avec Bowie ou Peter Murphy est immanquable, dans certaines chansons où on sent simplement qu’il n’est pas obligé de plomber ses ambiances (‘Sanity’) même s’il le fait naturellement parfois (‘Now that you’re loved’). J’en suis certain également, il a écouté Leonard Cohen même si le rapport n’est pas fulgurant, plutôt au travers de micro-détails. D’ailleurs, à quoi bon couper les cheveux en quatre ? Voilà simplement un beau disque, sincère, certes sombre mais profond. Une opportunité pour une âme tourmentée de se mettre à demi-nu plus facilement, à l'image de la couverture ?
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