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Inca Babies › Deep dark blue

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Shelleyan      dimanche 19 juin 2022 - 22:40

cd • 13 titres

  • 1My sick suburb
  • 2But not this time
  • 3Deep dark blue
  • 4Following Jorges
  • 5Bikini quicksand
  • 6Tower of babel
  • 7Monologue of madness
  • 8Endgame check out club
  • 9The end of the blue
  • 10Sven Hassel V. Billy the Kid
  • 11Slick
  • 12Some kinda reason
  • 13Please don't talk about me

informations

Blueroom Studio, Bury, Angleterre.

chronique

Même pochette cadre doré, même teintes bleu royale, l’album compagnon, le frère de tristesse… Une figure de Janus dont cette seconde partie regarde vers l’avenir pourtant; le deuil effectué, le groupe peut s’autoriser à aller de l’avant dans son nouveau line-up sans pourtant dissiper cette aura de blues urbain caractérisant sa musique. On songe parfois à un Nick Cave décomplexé, plus direct, moins axé sur les textes et leur chassé-croisé de tension. Dès les premières mesures de ‘My sick suburb’, le ton est donné: tempo dosé, basse blues marquée, rejoints par la guitare bruyante marécageuse et le chant grave. Choix de single compréhensible mais clairement pas le titre le meilleur car la qualité va aller croissante. Les Anglaise se montrent à l’aise aussi bien dans des atmosphères plus pêchues (‘But not this time’, ‘Endgame check out club’) que mélancoliques (‘Deep dark blue’, l’excellent ‘Following Jorges’); le combo s’autorise même une point de jazz New Orleans (le superbe ‘Tower of Babel’). Plus question d’Anglais jouant du blues, les mecs assument leur fascination pour une certaine forme de folk urbain torve américain nourri aux parfums de vase; difficile de le prouver, c’est un truc dans l’air. Si j’ai mentionné Nick Cave précédemment, c’est en l’imaginant derrière le micro pour les Flesh Eaters avec Roland S.Howard à la gratte. A moins qu’il ne s’agisse d’une version coooool de Birthday Party ? Comparaison facile car globalement, les Inca Babies s’autorisent une attaque plus mesurée, moins complexe, avec parfois des remugles de post punk (‘Sven Hassel v. Billy the Kid’); ‘Some kinda reason’ m’évoque même cette forme de psychobilly post punk qu’on trouvait chez les Screaming Blue Messiahs. Inutile d’ailleurs de disséquer chaque composition, ce style blues urbain biberonné d’Amérique sied parfaitement à des musiciens maitrisant parfaitement leur style, authentiques simplement. En conclusion, le groupe nous laisse sur des tonalités à la Elvis en costume de Robert Johnson qui joue en éclusant sa bouteille de rye ('Don't talk about me')... Un jeu de vie, de mort, de dés, de chance parfois aussi même si rarement.

note       Publiée le dimanche 19 juin 2022

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