Vous êtes ici › Les groupes / artistesIInca Babies › Death message blues

Inca Babies › Death message blues

détail des votes

Membre Note Date
Shelleyan      samedi 18 juin 2022 - 21:43
Klarinetthor      lundi 20 juin 2022 - 00:13

cd • 12 titres

  • 1Phantom track
  • 2Tumblin' man
  • 3Death message blues
  • 4Shake your soul
  • 5The night was burning: the ground was frozen
  • 6Even lovers drown
  • 7Walk like Jesus
  • 8Gates to the tunnel of songs
  • 9The miracle that holds me in its hands
  • 10Taking pilgrims to the water
  • 11Can't no tombstone hold my carcass
  • 12Bewildered

informations

Courtyard Studios, Stockport, Manchester, Angleterre.

https://incababies1.bandcamp.com/

line up

Harry Stafford (chant, guitare, piano), Vince Hunt (basse), Rob Haynes (batterie, percussions),

Musiciens additionnels : Sareda Dirir (piano)

chronique

Contrairement à certains de leurs collègues culte de la même époque, les Inca Babies ne se seront pas contentés d’être actifs sur le front des singles puisqu’ils totalisent tout de même quatre albums en cinq ans d’existence avant le split, chacun vaquant à divers projets. En 2007, l’agence de booking munichoise IBD les convie à jouer pour fêter les 20 ans de la boîte, le groupe ayant représenté leur première signature outre-Manche. L’événement stimulera les musiciens au point d’envisager de travailler ensemble à nouveau. Ni une ni deux, le chanteur et guitariste Harry Stafford se met au boulot, parvient même à convaincre l’autre membre-fondateur, le bassiste Bill Marten qui décédera, malheureusement l’année suivante. Il avait pourtant largement répété nombre de nouvelles compositions et le combo se devait de les enregistrer, au moins en hommage à son travail dans cette résurrection. Hommage assumé puisque le fantôme de feu Marten marque le disque au niveau des paroles et explique probablement le titre. Musicalement, les Inca Babies reprennent les choses où ils les avaient laissées, avec le poids des années passées. Traduisez: même style (une forme de blues urbain goth, poisseux et sombre) mais moins de rage brute, davantage de sophistication, des contours toujours noirs mais moins rêches. Les influences blues sont plus ouvertes, la menace présente mais plus pernicieuse. On pense parfois aux Bad Seeds (les bons ‘The night was Burning, the ground was frozen’, ‘Talking pilgrims to the water’) mais parois le climat sonne nettement plus marécageux (‘Even levers down’, ‘Can no tombstone hold my carcass’), on s’autorise même une poussée de tristesse cristalline comme des perles de vase (‘Walk like Jesus’). Pas question de se la jouer american roots pour autant, ‘Death message blues’ dégage les tonalités d’un disque de blues mais joué dans une arrière-salle de pub. On pourrait en attendre qu’il soit plus sombre, plus triste, plus ceci, plus cela. Sans doute. Il permet pourtant une transition élégante, un passage de témoin entre les fantômes du passé et un line-up nouvellement constitué qui, de l’aveu de Harry Stafford a ‘grandement influencé le nouveau son du groupe’. L’âme n’est nullement perdue, c’est là l’essentiel.

note       Publiée le samedi 18 juin 2022

Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

Nick Cave and The Bad Seeds - Henry's dream

Nick Cave and The Bad Seeds
Henry's dream

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Death message blues" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Death message blues".

    notes

    Note moyenne        2 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Death message blues".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Death message blues".