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Obituary › Frozen in Time

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Klarinetthor      samedi 18 juin 2022 - 13:54
Rastignac      samedi 18 juin 2022 - 00:44
Marco      lundi 1 août 2022 - 12:30

cd • 10 titres • 34:16 min

  • 1Redneck Stomp03:32
  • 2On the Floor03:10
  • 3Insane03:25
  • 4Blindsided02:56
  • 5Back Inside02:42
  • 6Mindset03:54
  • 7Stand Alone03:44
  • 8Slow Death03:03
  • 9Denied03:37
  • 10Lockjaw04:13

informations

Enregistré par Mark Prator au Red Room Recorders, Tampa, Floride. Mixed par Mark Prator et masterisé par Tom Morris au Morrisound Recording.

Sorti en CD. Illustration par Andreas Marschall.

line up

Trevor Peres (guitare), Donald Tardy (batterie), Allen West (guitare), John Tardy (voix), Frank Watkins (basse)

chronique

  • congelé en 1989 comme un dino

Return from the dead... vraiment ! Là, oui, vraiment, Obituary réapparait, après une disparition de huit années quand même. On y est, on a la gnaque, mais quoi c'est un album instrumental ? Nan, c'est juste une introduction extrêmement longue... panique dans le cervelet : "je me suis encore fait arnaquer c'est pas possible, les Obituboys c'est quand même Tardy + un groupe de death non ?". Pas d'inquiétude, la voix arrive.. mais c’est quoi cet effet de merde ? Une sorte de semi-reverb vraiment moche, comment vous décrire cela...? Un peu comme si je vous disais "bonjourjour", vous voyeyez ? Pas assez long, pas assez court, enfin... Obituary ça reste du death assez enlevé, qui ne se démarque pas des masses, n'est plus ultra dégueu mais secoue la tête tranquilou bilou, juste comme il faut, il y a comme une petite aura iveul si cet écho dégueulasse sur la voix bien sûr ne retenait pas tant l'attention... je trouve qu'on retrouve ici un peu ce que sera le Obituary fin de carrière, du professionnel avec à chaque fois une faute de goût bizarre, toujours est-il que les morceaux de cet album, comme ceux des autres, quel que soit leur qualité était tous taillés pour foutre le boxon sur scène. Je n'ai jamais vu public de métalleux aussi imprégnés de joie de vivre et mosher qu'à un concert d'Obituary ! Certes, les mélomanes vont encore bouder avec leur manuel de composition sous le bras tout mouillé de leurs larmes, mais je trouve que cet album mal fagoté de loin, crispant, peut-être un peu énervant va réussir à me faire me déhancher une fois de plus. Le véritable album du retour des vieux, dans un style qui va de plus en plus avec les années être synonyme de curiosité archéologique...

note       Publiée le samedi 18 juin 2022

chronique

Ah ces Américains ! Quel sens de l’emphase et de l’exagération tout de même. Six années de hiatus ont suffit à faire du retour des Floridiens un événement sans pareil, la presse se faisant l’écho d’un retour sérieux aux affaires death metal old school, plutôt mises à mal depuis la fin des années quatre-vingt dix par une vague de plus en plus technique et brutale mais sans grande saveur (vous connaissez le syndrome du Canada Dry?). Il faudra près de deux années supplémentaires au quatuor pour accoucher d’une suite au très mal nommé Back From the Dead qui aurait plutôt du s’appeler Towards the Maison de Retraite. Toujours est-il que le groupe se donne les moyens de ses ambitions : retour sur le label historique, retour exclusif de Scott Burns, nom d’album sans ambiguïté ("Figé dans le Temps") assorti d’une pochette tout autant littérale créée par le même illustrateur que pour The End Complete) etc. Bref, aucune prise de risque, on joue sur les acquis pour reprendre son trône. Autant dire que ça ne sera pas pour cette fois : "Redneck Stomp" ouvre la marque avec un motif répétitif qui s’avère être sa seule structure, monolithique et plat, donnant ainsi la direction d’un album mou du genou, pas très poisseux et sans frissons. Si à l’évidence le but est ici de proposer une suite directe à l’énorme The End Complete (ce qui est compréhensible, l’album était et demeure le plus grand succès du groupe), la mise en pratique de l’opération s’avère chiche en émotions et en efficacité. La production de Scott Burns brille par sa platitude (serait-ce agit d’une faveur envers le groupe plus qu’une volonté de reprendre toute activité ?) singeant la plastique de l’album culte sans s’inspirer de son aura macabre et torturée. Ainsi le groupe se retrouve-t-il en pilotage automatique, chaque titre martelant sa filiation avec les albums précédents avec une emphase un peu trop perceptible ("wink wink", "nudge nudge" tout ça…) ce qui rend l’écoute laborieuse et très décevante. A vrai dire, il faudra à Obituary une dizaine d’années supplémentaires pour recréer la magie recherchée avec l’album éponyme de 2017. Zapping sans regret...

note       Publiée le lundi 1 août 2022

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    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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    Que le son de cet album est plat, oui! C’est ballot vu qu’il y a une montagne sur la pochette…

    Note donnée au disque :