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Death SS › Black mass
- 2017 • Shadow Kingdom Records SKR121CD • 1 CD digipack
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Dead26 | jeudi 2 juin 2022 - 06:55 | |
Shelleyan | mercredi 1 juin 2022 - 23:20 |
cd • 9 titres
- 1King of evil
- 2Horrible eyes
- 3Cursed mama
- 4Buried alive
- 5Welcome to my hell
- 6Devil's rage
- 7In the darkness
- 8Black mass
- 9The Mandrake root
informations
La piste 9 est un bonus.
line up
Steve Sylvester (chant), Kevin Reynolds, Kurt Templar (guitare), Marc Habey (basse), Boris Hunter (batterie)
Musiciens additionnels : Erik Landley (saxophone)
chronique
Ah que tu es vile, trompeuse, intro en arpèges de sèche, puis d’accords power ballad heavy… On repart vite dans un vrai heavy hard des familles. Cela dit, au delà des paroles, pour un truc ‘King of evil’, c’est pas si terrifiant que ça, la suite confirmerait-elle ? Plutôt. Que s’est-il produit ? Où sont passées les ambiances chelou, tordues, marquant les enregistrements précédents ? Là, on est plus dans un domaine heavy/glam que dans la préparation de l’avènement des forces du mal sur notre pauvre terre. Bien sûr, tout n’est pas rassurant, il y a le chant de pie malingre et bossue de Steve Sylvester, de l’orgue, des petites mélodies inspirées de films d’horreur mais tous ces éléments paraissent surtout de nature à poser des introductions où à ajouter une touche d’épouvante dans des compositions assez lambda, certes très pros, très bien interprétées et produites mais qui musicalement cèdent vite à la tentation de balancer des soli, des riffs puissants, limite proto-thrash par moments (‘Cursed mama’, ‘Devil’s rage’) sans orientation morbide particulière. Les inspirations Alice Cooper ont passé à la trappe (exception faite du bon ‘In the darkness’). Bien sûr, il y a la pièce de résistance, ‘Black mass’ qui se veut une mise en musique d’un rituel satanique théâtral avec tous les effets cinématographiques qu’on peut escompter: nappes, psalmodies lointaines, bruits inquiétants, cordes nerveuses mais bon, pas de quoi casser trois pattes à un canard; même le final avec vocaux mauvais tombe à plat et foire en raison de la présence incongrue d’un saxophone dont on se demande bien comment il a pu s’égarer là. L’aspect kitsch evil fait certes partie du décorum de Death SS mais justement, il n’es pas bien géré, on a l’impression que le combo se sent obligé d’en coller une louche pour assumer une patte qu’il n’a pourtant pas breveté depuis si longtemps. Si tout n’est clairement pas mauvais et que le professionnalisme est au rendez-vous, je ne parviens pas à me départir de l’idée que le groupe est en train de flinguer dans l’oeuf tout ce qu’il a péniblement réussi à monter depuis le début. On sait aujourd’hui qu’il sera coutumier de la chose tout au long de sa carrière en puisant dans beaucoup de genres tout en conservant sa patte avec de vraies réussites, d’autres nettement moins prenantes mais là, il y a un truc bancal, une opportunité négligée d'opter pour une peinture beaucoup plus noire que celle utilisée. Evidemment, tout dépend de ce que l’on vient chercher ici, on pourrait dire qu’après tout Mercyful Fate (le bon ‘Mandrake Root’ l'évoque fortement) avait aussi de ça à ses débuts, ce qui est plutôt exact et correspond justement à la période dont je suis le moins friand. Disque correct mais coup de frein dans l'audace plus que d'accélérateur.
note Publiée le mercredi 1 juin 2022
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