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Disasterpeace › Rise of the Obsidian Interstellar
- 2011 • II II 51 • 3 Téléchargement Web
cd 1 • 12 titres • 45:13 min
- 1Prologue01:47
- 2Jump ERROR03:59
- 3Club Wolf00:00
- 4Adrift00:55
- 5The New Formation04:24
- 6Beta's Brilliancy03:48
- 7Ensis06:42
- 8Day of Reflection01:30
- 9Wagering Lights (feat. Derris-Kharlan)04:35
- 10Counter of the Cumulus04:37
- 11Submerciful06:51
- 12Constellations01:07
informations
Richard Vreeland (synthétiseurs, samplers, bit-crushers, composition), Derris-Kharlan (composition sur la 9)
chronique
- marvel in 16 bits
Vous en voulez des myriades de couleurs plein les mirettes et des arpèges impossibles plein les entonnoirs ? I got you, sugar honey !
Disasterpeace nous présente ici une tapisserie electro rock avec des touches de math (pas la peinture, idiot !) qui ferait hyper ventiler n’importe quel aficionado de prog, fatigué par DJ Khaled ou tout autre ignare sympathique tiré du chapeau des artistes radio casse bonbons.
Et c’est de haute volée que diable. Même si on sent que le gars pratique l’art de la sculpture sonore par nécessité comme un gratteux finirait bien par s’acheter une pédale de disto pour faire craquer son ampli sans craquer son slip et son budget. Quand on passe le plus clair de son temps à écrire, réécrire et jouer des compositions en même temps… reste plus beaucoup de temps pour faire des sons à se remuer le boule et le bas ventre en se prenant pour Richard Devine devant son MacBook.
Et pourtant ! Reste une pureté magique dans les sons proposés. D’une simplicité enfantine pourrait-on dire. Qui y ramène plutôt. Ça sent la SNES et le COMMODORE mais avec un punch clinique on ne peut plus moderne que les trves jvsticiés du chip tune n’ont jamais égalé à mon humble avis… n’en déplaise aux puristes !
Mais parlons des compos un peu, pour voir. Mais vite fait, mon café refroidit et je m’en voudrais de trop vous gâcher le plaisir de la découverte… Parce qu’au fond, ce disque, je l’dis au risque de me répéter, est un vrai travail de composition, une oeuvre au noir d’un artiste qui a su garder son coeur près de lui et les pieds bien sur terre. Un travail honnête, jusqu’au boutiste sans être caricatural, qui offre un panel d’émotions ma foi fort contrasté, allant des fresques atmosphériques sombrex auxquelles celles et ceux qui connaissent son travail sur les jeux vidéos on été habitués, jusqu’à l’extase rock/metal digitalisé en mesures composées qui mettrait la misère à Dream Theater pour peu qu’on aie l’audace de faire une telle comparaison.
C’est bon ? Ça pige ou ça pige pas ? Ouais. Un vrai sommet. Qu’on se le dise. Ça crie, ça danse et ça rit en pixel. Une exultation sans reproche. Vous en reprendrez bien un peu non ? C'est vrai que c'est pas ce qui manque ici les chef d'oeuvres, mais quand même... Vous serez gentil de bien finir votre assiette. Promis! Mamie n'a gardé que le meilleur cette fois.
note Publiée le lundi 30 mai 2022
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- Cinabre › Envoyez un message privé àCinabre
On est bien d'accord là-dessus!
- Note donnée au disque :
- Aplecraf › Envoyez un message privé àAplecraf
Effectivement, c'est bien cet album que j'espérais voir arriver sur Guts. Il représente selon moi le pinacle de musiques dites chiptune. Disasterpeace arrive ici à synthétiser la période des consoles 16-bits avec un regard moderne.
- Note donnée au disque :