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Brighter Death Now › Breaking down nihil

cd 1 • 6 titres

  • 1Innerwar
  • 2Oh what a night
  • 3Payday
  • 4I wanna die
  • 5Destroy
  • 6I hate you

cd 2 • 6 titres

  • 1Firts floor
  • 2Testing
  • 3Leave me alone
  • 4Dödsambient
  • 5There's nothing left in this world
  • 6Female blood

informations

Cd 1 enregistré live le 24 septembre 2009 au 'Dom Cultural Center', Moscou, Russie; Cd 2 enregistré live le 28 septembre 2009 au 'Revolution Club', St-Pétersbourg, Russie.

Pochette enveloppe cartonnée de haute qualité avec motifs en relief. https://brighterdeathnow.bandcamp.com/album/breaking-down-nihil

chronique

Aucun label industriel ne m’a marqué, tant artistiquement qu'esthétiquement, comme l’a fait Cold Meat Industry et si j’écoute un peu moins ce genre de musique qu'à l'époque de mes études où j'en consommais des kilos, les grands noms du label trônent toujours dans ma collection: Raison d’être, Deutsch Nepal, Mz412, In Slaughter Natives et bien sûr le propre projet de Roger Karmanik, Brighter Death Now. J’en ai vu plusieurs en concert mais j’avoue que ce ne sont pas forcément toujours des souvenirs spectaculaires (notamment Deutsch Nepal, une énorme déception). Emotion mitigée pour BDN, j’en attendais tellement que la prestation au WGT de Leipzig avait forcément un goût d'inachevé. Avait-ce donc du sens d’acquérir un live ? Sans être dans le public ? Justement, me suis-je dit, un recul d’auditeur serait peut-être salutaire, d’autant que ce splendide objet propose deux cds. Il s’agit de concerts donnés en Russie en 2009. Roger va mal; de l’aveu de ceux qui savent et qui ont croisé son regard à cet époque-là, ses pupilles alcoolisées masquaient de moins en moins la victoire d’une dépression croissante qui finira par l’emporter et précipiter la chute du label (aujourd’hui heureusement relevé de ses cendres). Je ne sais quoi penser de ce ‘Breaking down nihil’, niveau son, c’est bon et pro, la sélection est pertinente mais on ne ressent que peu l’ambiance de concert, pas d’applaudissements, les titres s’enchaînent. L’intérêt réside surtout dans les abondants inédits (proposés à la base sur la version limitée studio enregistrée en compagnie d’artistes russes) vendue aux shows de cette tournée, sauf ‘There’s nothing left in this world’ que l’on retrouvera sur la compilation de raretés ‘Very Little fun’. C’est donc un cd neuf à plus de 50% que Roger Karmanik nous propose, les autres pièces provenant principalement de ‘May all be dead’; l’impasse est faite sur les travaux ambient des départs, l’axe demeurant l’aspect agressif proche du power electro mais tourné à la sauce du Suédois et son humour noire particulier. Mention spéciale pour la performance de St-Petersbourg plus déjantée mais globalement, l'ensemble aurait mérité plus de force. Pas sûr que le spectacle rende pleinement justice à la subtilité de composition (l’édition studio est meilleure mais elle est limitée donc plus onéreuse) mais on passe un bon moment, sans plus ni moins.

note       Publiée le lundi 16 mai 2022

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